La langue papillonne et paillette
Pleine de mots tant ravalés
Étourdie de soulagement et de vérité.
La langue papillonne et paillette
Pleine de mots tant ravalés
Étourdie de soulagement et de vérité.
Gros costaud gueule d'acier et poing viril,
Grand fier inamovible repère,
A genoux nu comme un ver :
Le tout petit à quatre pattes s'en est allé emportant sa tendresse de velours.
Le cœur durci diamant vieilli avant l'heure
Derrière sa muraille impeccable
Narquois se rit des chamallows et autres tendres.
Sans le savoir
Les insoupçonnable interstices
Ont foré la pierre et irrigué en silence l'organe assoiffé,
Sans confiance
Ni accord
Mais l'imperceptible douceur du vivant
Aussi puissante que dix mille goliaths en guerre.
Et un soir le cœur brisé
Fou palpitant de douleur
Parce que peut-être
Le tout petit être poilu câlin, demain...
Enragée d'injustice
Je m'érige en révolte
Les yeux rougis et
Le cœur insurgé.
Je jure mes grands dieux
Rugis mon désespoir
Menace impuissante.
Mirlitons en cascades trillées
Bouffons en tribus trébuchantes
Foule tirebouchonnée de trublions caquetant.
Dans mon cœur, la fête bat son plein.
Gravi la Terre de fond en comble
Ravi la clef de ses mystères
Gravé en marbre pour l'éternité.
Aventurier, te reste l'univers !