Sous couvert de beaux yeux pétrifieurs
Le tyran règne sur sa cour de statues
Glacées.
Il jouit avec délectation de son pouvoir
Et danse macabre tout crocs hilares.
Jusqu'au jour où, de ses œuvres dociles,
L'une perd sa tête,
L'autre ses bras.
Le tyran redevient la poupée de chiffe
molle
vide poussiéreuse
Insupportable.
Son cœur s'arrête.
La vie reprend.
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