Page après page
Consciencieusement
L’un des grands noms
Se lit,
Une nouvelle pierre à l’édifice.
Sérieuse
Déterminée
Je ne lâche pas ma prise.
Je poursuis l’oeuvre.
Je garde foi.
Je ne peu le nier,
L’ennui m’a envahie
Et je marche lourdement mot après mot.
L’heure égrène son petit tas de lignes,
Un peu ridicule.
Je m’accroche pourtant
Escalade cette pente ardue.
Je pense à la prochaine étape.
Elle ouvrira la déferlante.
Je pourrai m’y plonger
Sans ramer contre vent.
Une nouvelle ère u livre rocailleux
Mais rien ne meut.
Je m’essouffle.
La raison dure comme fer.
Tu iras jusqu’au bout.
Un point d’honneur.
Un peu idiot n’est-il pas ?
Je m’efforce de penser.
Les grands classiques surgissent.
Je les ai sentis mais ils frappent à tous les
Tournants.
Flaubert et Stendhal s’entrecroisent.
Et pourquoi donc ce nouveau roman
Qui aurait presque l’air
Copié ?
Pourquoi pourquoi ?
Un peu risible cette réplique.
Lui qui sait si fort emporter son lecteur.
Quelle mouche l’a piquée ?
Écrit de jeunesse et lourdeurs d’ingénu ?
Les pas pèsent.
Et puis,
L’intuition que
Quelque chose s’inscrit.
Qu’il vaut la peine.
Qu’il en restera la marque
En moi,
Peu importe le prix.
De ces livres qu’on ne peut pas dire
Sans mensonge éhonté
Qu’on les a aimés.
Qui n’ont rien envolé.
Mais qui demeurent
Jusqu’à ce qu'on en comprenne
Parfois si tard
Le pourquoi lancinant.
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