L’erreur,
la grande erreur.
le bec dans l’eau.
La nuque à découvert.
Les bras ballants.
Bossue d’hébétude.
Idiote.
Ecarquillée.
Les pieds en coin
fermés.
Les orteils agrippés
au sol.
Les poings serrés
cachés.
Parce qu’on n’a plus le droit
que de grincer des dents
de rage,
frappée
à même la gorge.
Recroquevillage
parfaitement rond.
Pour être quelque part
entier.
Les mains derrière
le cœur.
Tout enfoncé.
Tout en foncé.
Enveloppé
d’une cape des origines.
La cape du cycle
originaire.
La cape
hermaphrodite.
Plus de trous.
Plus d’impasses.
La planète
à soi seul.
Entière.
Complète.
Qui roule,
qui roule.
Qui oublie
au roulis.
Et toutes les écoutilles
se replient.
Vers le nerf,
l’épicentre.
Tournent le dos.
s’effacent
de la surface.
Qui sera
absolument
ronde et
lisse.
Parce que l’erreur
a percé
jusqu’à la cote
de maille.
L’erreur
n’a tué personne.
Le cœur a été
piqué.
Pas d’éperon
violenteur.
Un petit clac.
Un petit paf.
Qui résonne comme
un énorme
gong
jusqu’à l’esprit
prénatal ;
dans les nuages.
La physique
mystérieuse
des émotions.
En quatre dimensions.
En cinq ou six
même
inconnues encore.
Le temps et l’espace
prennent
perdent
forme
métamorpent
et mutent.
Deux jous,
trois jours,
l’erreur bée
bave
encore.
La planète
autogène
se consolide.
le cœur se rabougrit.
On croit le réparer,
à l’isolement,
au confinement.
Il n’en chiale
que plus,
le cogneur.
« Un peu d’air
Bon Dieu !
Sortez-moi donc de
cette satanée
chambre capitonnée !
Je ne suis pas en sucre.
Fais chier avec tes états d’âme ! »
a dit alors
le cœur
exaspéré.
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