Ces fous-là qui
Attaquent les tendres,
Sans vergogne bien sur,
est-il
Besoin
De le dire ?
Ces fous-là
Brisent
Les plus honnêtes,
Les intègres,
Vous voyez,
Vous voyez bien hein ?!
ceux qui
Cherchent le profond
De leur être
Pour ne voler la place de personne,
Pour être là où il faut,
Pour respecter le monde,
Pairs ou non,
Animaux,
Arbres,
Et reptiles haïs ou craints,
(Ce qui revient
À peu près
Au même, haïs craints).
Les intègres,
Sans agios,
Sans entourloupes,
Les fous-là les abattent.
Et on les retrouve,
Luttant comme des
Damnés
Pour leur dignité
Envolée,
Volée,
Usurpée,
Moquée.
Les traitres-vampires
L’ont en main,
Leur douce dignité,
Jouent à
Passe passe
D’une main à l’autre
Et font courir le malheureux
Qui finit par
S’épuiser,
De corps et d’âme,
Aussi de honte.
Mon ami,
jumeau-melle
frère-soeur,
Sans mensonge,
Relève la tête,
Ne ravale pas tes larmes,
Crache–les
Et vomit ta honte.
Tu es le véritable homme,
La femme que l’on devrait tous
être.
Tu es la fierté de l’espèce
Et le plus honteux pourtant.
Balaye tes doutes !
Balaye ces fous-là
Qui se rient
De la tendresse !
Balaye rude ces fous-là !
Et colle-leur ta
Honte
Au dos
Et aux yeux !
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