L’arbre puant a poussé en moi.
L’arbre grimpant
Agrippant
Sacripant.
Je ne l’ai pas cru
Pas vu.
Il s’est plaqué au dos
Pour se cacher
Comme un voleur.
Mais il est bien là
Et le voilà
Qui répaissit
Et me pousse des
Doigts
Noueux
Malveillants
Morveux
Qui attrapent le
Premier venu.
Toi,
Le tendre,
Le doux,
Tu me protèges
Et m’enveloppes,
Tu mes donnes
Tous tes cœurs,
Tes rires,
Et toutes tes caresses
Les plus entières.
Tes yeux ne mentent jamais.
Ils cachent souvent,
Ils se débrouillent
Derrière le voile de fausse tranquillité
Avec les triples nœuds au cerveau.
Ils donnent sans
Demander.
J’en suis perplexe,
Les doigts gigotent
D’impatience.
Et moi, mon arbre puant
Et mes tentacules mesquines,
Plus fortes que moi,
J’attaque toute cette douceur.
Je ne veux pas
Et je fonce comme un taureau
En corrida,
Alors que c’est tout ce que tu hais.
Ce n’est pas toi,
Ce ne sera jamais toi le méchant
Pas beau
De cette histoire.
C’est l’Autre qui a semé
Plus que la zizanie,
Qui a semé le diable en moi,
qui l’a flatté et engraissé,
et moi l’imbécile
tout sourire
à le laisser à son ouvrage.
Toi,
Le serpent SSSSS
Artiste des ombres
Et de la violence,
Va-t-en.
Je te chasse de ma vie.
Ne reviens pas.
Le terrain est miné pour toi.
Et toi,
Mon amour,
Pardonne mon erreur,
Pardonne mon cœur parfois merdeux,
Casse avec moi ces doigts de malheurs
Et de monstre.
Jette à la mer avec moi
Ma colère
Et ses éclairs.
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