Pas le corps de vieux
qui tombe
et se dérobe.
Pas le corps qui rompt.
Non.
Non.
Le corps qui s'écoule.
Le flash du corps
dont les eaux
se perdent
de tous les trous.
Tous les tous
s'ouvrent
en grand,
disques
et ailes
repliés
dans les bords
à
cet
effet.
Le creux des lèvres
et toutes parois
à interstices
à ranger
les ailes
bouchantes.
Les étagères
du corps,
Ikéa battu
à plates coutures
ou simple imitateur
du corps génie
rangeur.
A tous les étages,
ses trous,
ses espaces,
au mini nanomètre
près.
De haut en bas
des trous
et leurs opercules
rétractables.
D'un coup,
il s'ouvrirait
les bras en croix
à tous les vents
et
tous les excréments
et autres liquides
inconnus
invisibles
sans nom
avec odeurs.
Toutes les senteurs
pestilentielles
du corps
tout en un.
Tir groupé
plouf
plaf
beurk.
La mare
amniotique
déchèterie
exhibée
malgré moi.
Je m'évente.
Après ce
désastre,
je suis sèche,
parfaitement
sèche
et
droite.
Parfaite.
Sauf
l'épaisse
flaque
qui me baigne
été tous mes liquides
et bouts flottants
interdits.
Si tout le monde
s'écoulait
en pleine rue,
le marasme !
Dites donc pas !
Et tout en mélange !
Mais non.
Je serais
l'unique
et seule
à éclabousser
mon cercle
Vitale.
Mon espace
souillé
et celui des
autres
touché
et qui mettrait les pieds propres au fond ?
On reste sur la berge.
Je suis sèche
et belle transparente.
Mais les liquides
ruissellent le long
de mes jambes,
baignent mes
pieds,
les imprègneront ?
Les oreilles
narines
yeux
bouche
et tous les autres
encore moins nobles
bavent leur
produit
insoumis.
Rébellion
du monde
intérieur.
Impénétrable.
Impistable.
Insoupçonnable.
Un jet
Un spasme
et tous
de conserve,
évacué,
épanché,
éjecté,
loin des trous
et tunnels
du corps
et de l'âme.
Sèche
jusqu'au bout des
doigts.
Intouchable.
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