vendredi 15 août 2014

Cœur nœud

Où trouvera-t-on le nœud ?
Celui qui déploie l'être,
éclôt,
éclate,
sans douleur et bellement,
un peu brusquement
sans aucun doute
mais
éclaté pour libérer
le cœur.
Les pétales
qui étaient
fermement serrés
autour de leur base
névralgique,
immobiles résistants,
commando infaillible,
s'ouvrent et
s'éclairent.
Protection barricade
étouffeuse
par défaut.
Le précieux nœud
dépérit
à trop valoir.
On cherche tous
le cœur nœud
éclipsé
quand on l'accueille,
surgissant
quand on est sûr qu'il n'en sera
pas.
Parfois,
les horloges
s'emboîtent
idéalement.
C'est seulement
quand on est calme.
Quand le bataillon peut
ou se replier
ou bien se disperser.
Sans risquer la mort
d'hommes.
Le nœud
a un cœur de coquin.
D'insoumis.
Infatigable.
Gare à vous et
aux pétales soldats
s'il vient à
se ranger.
C'est le bouffon du roi,
facéties et
pirouettes,
cache-cache
même à contre-courant.
C'est le bouffon du roi
sans lequel
cour et monarqueries
tombent en
poussière
et clac !
Et pas de la jolie poussière
d'or et d'argent.
La poussière
de la Bible,
l'inutile
et morbide
qu'on piétine
éclabousse
asphyxie.
Le cœur nœud
jamais n'en finit.
Jamais ne s'encage.
Jamais ne se dompte.
S'il se laisse attraper,
gare à vous
Messieurs Dames,
l'ordre du monde
branle.
Votre Terre
basculera
et peut-être
explosera.
Plus rien n'est assuré
à la chute
de
l'impertinent.
Si le jeu
et la chasse
cessent,
vous êtes morts
et reremorts
Messieurs Dames
importants.
Jouez !
Coursez !
Feintez !
Traquez !
Trinquez !
Feignez !
Coupez !
Joutez !
Sans jamais s'arrêter.
Le lièvre nœud
cœur impétueux
vous devancera
et guidera.
C'est le jour de s'éteindre
qu'on le rejoindra tous,
notre propre cœur nœud
et la place sera nette.

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