Circonspecte
Circus pète
Si le cul pète
Pète au casque
Casse cul
Casse couilles
Couilles au cul
Oooooh !
Mademoiselle un peu de tenue !
Oui oui,
Revenons à nos moutons.
Circonspecte
Mais y a con et pète ?!
PECTE Mademoiselle comme
Pectoraux
Pectine
Électoraux ?
Pectoraux Mademoiselle !
Plectoraux ?
Plexoraux
Plexus
Plexus
glace
Oh oui plexiglace
Une glace au verre
Non non !
Mais glace verte
Pistache ou pomme.
Oh pectine te revoilà !
Pecticide ?
Non pesticide,
Peste
Les rats Mon Dieu !
Peste noire et faucheuse.
Pestiférée !
C’est moi Madame,
C’est moi !
lundi 28 mars 2016
jeudi 24 mars 2016
Mon chours
Le corps s’installe.
Le corps s'étale.
La fatigue éternelle,
L’éternel épuisement
Se dissout. Sans folie,
Sans excitation
Insomniaque.
En douceur.
La douceur qu’on croyait
Toujours molle
Ou berceuse bébé.
Jamais la douceur forte
Sur ses deux pieds,
Le visage clair.
Une espèce d’assurance
Inconnue,
Qui recale l’intestin
Dans son sac.
Il s’arrête de danser comme
Un dératé.
Le sourire a le droit
D’être franc
Et suivi de tous
Les deux yeux.
La colère qu’on peut rire.
Les vexations fondues.
Tout ou presque est
Comique ou ridicule
A jouer,
A colorier.
On se bidonne.
On en hoquète.
Et sans se perdre.
La respi reste derrière,
Sûre et rythmante.
Je croyais être une âme sombre,
Orageuse pour toujours.
Il y a eu des temps
Déments,
De sublimes soleils
Jaunes
Ou rouges flamboyants.
Bien entendu.
De sublimes.
Des bonheurs indéniables.
Mais pas de douceur
Implacable.
Sûrement pas.
Parce que,
Pourquoi donc ?
Parce que j’ignorais
Encore,
L’existence
Du chours.
Le chours ?
Le chat-ours.
Le ronron-grrrrr.
Le doux doux-pas touche.
Saisis ton chours,
Et plus besoin de serrure
Double tour
Ni de peluches dodo
Ou pilules zénitude.
Le chours
N’est pas un magicien,
N’est pas non plus imaginaire
Je l’ai dans ma main,
Dans ma tête,
Dans mon lit.
Il me protège
Et
Me câline.
Mais ne vous avisez pas de me le voler !
Chacun son chours !
Trouvé le mien.
mardi 22 mars 2016
Sérénité émerveillée
Tu donnes,
et tu donnes sans reprendre.
Pas parce que
Môman a dit
Reprendre c'est voler !
Pas beau, pas beau !
Non.
Tu donnes sans reprendre
parce que tu
n'y penses pas.
Tu caresses,
et tu caresses sans penser.
Pas parce que tu suis
aveuglément ton désir
dévorant.
Non.
Tu caresses sans penser
parce que tu
parles à l'âme.
Tu aimes,
et tu aimes non sans t'étonner.
Pas parce que ce serait
une première
sur le tard.
Non.
Tu aimes et non sans t'étonner
parce que tu
sais t'émerveiller.
Tu es de ces gens-là
sans honte
et sans a priori,
qui essayent
et qui voient.
Qui ne croient que les témoignages
et non les théories.
Ni Dieu
ni les philosophies lointaines.
Tu es de ces gens-là
qui ne craignent
pas
jamais
de découvrir
et de sauter de joie,
ou d'impatience,
de s'émerveiller en
Oh Ah ! à foisons
s'il y a.
Alors,
moi,
juste en face,
je pose les pieds sur la terre ferme,
je retombe dans mon corps,
parfaitement à ma place,
je ris quand ça me prend,
je dis ce qui me vient,
je ne rote plus merci pardon oh lala !
à tous les coins de rue,
j'écris j'écris j'écris
et j'avance
doucement,
aussi tendrement
que je l'aime.
Où est le monstre ?
Elle a commis l'impardonnable.
Une grande guerrière,
une dangereuse furie,
une immense vipère
armée jusqu'aux dents.
Pas folle,
pas déjantée.
Bien calculée,
bien cachée.
On sait qu'elle doit
sans doute
avoir visage humain,
mais on peine
à ne pas voir une Méduse
ou des crocs acérés.
On suppose,
sûrs de nous,
le monstre,
disons-le,
qui a frappé,
lacéré,
mordu,
mangé peut-être
ses victimes ;
plusieurs.
La femme-monstre,
plus monstrueuse encore d'être
femme.
Pour de vrai,
Elle arrive enfin.
Une toute petite souris se dirige
vers nous.
Nous,
en rang d'oignons,
comme des soldats.
Déconfiture :
qu'est-ce que c'est cette petite souris
aux beaux yeux bleus
et au sourire charmeur,
presque enfantin ?
Qui est-ce donc ?
Elle rit en nous voyant.
Elle a aussi un peu peur.
C'est elle.
Elle a bien forme humaine.
Où est le monstre prédit ?
Perdu dans les nuages de nos imaginations
et les cases pas plus réelles
qui nous bornent
et les autres.
Fastoche !
Elle s'approche,
dit bonjour.
Un à un nous regarde.
Je vois dans ces sublimes yeux bleus
de petite fille
la foudre de la haine.
Le manque
cruel
qui attend encore.
Une grande guerrière,
une dangereuse furie,
une immense vipère
armée jusqu'aux dents.
Pas folle,
pas déjantée.
Bien calculée,
bien cachée.
On sait qu'elle doit
sans doute
avoir visage humain,
mais on peine
à ne pas voir une Méduse
ou des crocs acérés.
On suppose,
sûrs de nous,
le monstre,
disons-le,
qui a frappé,
lacéré,
mordu,
mangé peut-être
ses victimes ;
plusieurs.
La femme-monstre,
plus monstrueuse encore d'être
femme.
Pour de vrai,
Elle arrive enfin.
Une toute petite souris se dirige
vers nous.
Nous,
en rang d'oignons,
comme des soldats.
Déconfiture :
qu'est-ce que c'est cette petite souris
aux beaux yeux bleus
et au sourire charmeur,
presque enfantin ?
Qui est-ce donc ?
Elle rit en nous voyant.
Elle a aussi un peu peur.
C'est elle.
Elle a bien forme humaine.
Où est le monstre prédit ?
Perdu dans les nuages de nos imaginations
et les cases pas plus réelles
qui nous bornent
et les autres.
Fastoche !
Elle s'approche,
dit bonjour.
Un à un nous regarde.
Je vois dans ces sublimes yeux bleus
de petite fille
la foudre de la haine.
Le manque
cruel
qui attend encore.
dimanche 20 mars 2016
Partis des deux envers du monde...
Nous étions
Chacun
Des deux pôles du globe,
Des deux extrémités de l’immense corde,
Destinés à
Ou prévus pour,
Selon les belles et absolues
Statistiques devineresses,
Ne pas nous croiser,
Ou juste nous croiser,
Justement !
Sans un regard.
Nous nous serions peut-être
Un beau jour,
Sans raison
Frôlés
Dans un wagon,
une rue,
Une place bondée
Parmi tant d’autres,
Et nous aurions dit
« Oh pardon »
Sans même lever ou baisser
Les yeux sur l’autre
Comme on le fait toujours
En bon homme et femme modernes.
Peut-être que toi tu aurais regardé,
Parce que tu prends le temps,
D’adresser tes paroles,
Même les plus bénignes,
Mais étais-tu déjà
Celui que je connais ?
Nous aurions poursuivi notre route,
Et notre rire
Avec notre ami le plus cher.
Deux étrangers
Sans aucun accrochage
Sauf une petite bousculade
En plein milieu d’une foule.
Un ridicule point de rencontre,
Lui aussi,
Prévisible.
Sans que personne
Ne sache,
Les points se sont
Imperceptiblement,
Rapprochés.
Non que les pôles du globe
Aient aplati la Terre
Ou que les bouts cramés de l’immense corde du monde
Aient fumé le tressage.
Mais deux petits bonhommes
Qui s’aventurent
En-dehors de leurs clous,
Par curiosité saine,
Par douleur bousculeuse,
Pas vraiment comme un choix
Mais conscients du danger.
Pour l'un comme l’autre,
Sans doute,
Le danger était moindre
Que de rester au pôle
Au bout de corde
De naissance,
Où nous creusions notre tombe.
Le jeu d’équilibriste,
Nous sauvions notre peau
Sans savoir que nos pas
S’approchaient peu à peu.
Plusieurs décennies
De vie,
D’épreuves,
D’échecs,
D’amours,
De morts.
Et nous voilà l’un face à l’autre,
Surpris de cette
Douce incongruité.
Nos bases sont antinomes,
Tu es blanc
Je suis noire ;
Tu es contre
Je suis pour ;
Tu t’embues
Je m’éblouis ;
Tu ris
Je pleure ;
Tu avances
Je recule ;
Tu t’aventures
Je précautionne ;
Et tu dis : Pourquoi pas ?
Je réponds : Sûrement pas !
Mais le temps t’endurcit
M’assouplit.
Et nos vies se cognent
Finalement.
Finalement,
Justement,
Nous fuyions
Nous survivions
Tous deux
En essayant
De ne blesser
Aucun de nos prochains,
En vain.
Mais tous deux
Élevés à se battre
A mains nues,
A l’honneur,
L ‘âme honnête.
Aujourd’hui, nous voilà,
En un point doux et calme,
Plus doux et calme que jamais,
Toi et moi
Loin des pôles,
Et de leur piques au cul
Et au coeur.
La corde s’est consumée,
Les pôles n’ont plus de sens.
Puisque nos mains s’emmêlent.
Chacun
Des deux pôles du globe,
Des deux extrémités de l’immense corde,
Destinés à
Ou prévus pour,
Selon les belles et absolues
Statistiques devineresses,
Ne pas nous croiser,
Ou juste nous croiser,
Justement !
Sans un regard.
Nous nous serions peut-être
Un beau jour,
Sans raison
Frôlés
Dans un wagon,
une rue,
Une place bondée
Parmi tant d’autres,
Et nous aurions dit
« Oh pardon »
Sans même lever ou baisser
Les yeux sur l’autre
Comme on le fait toujours
En bon homme et femme modernes.
Peut-être que toi tu aurais regardé,
Parce que tu prends le temps,
D’adresser tes paroles,
Même les plus bénignes,
Mais étais-tu déjà
Celui que je connais ?
Nous aurions poursuivi notre route,
Et notre rire
Avec notre ami le plus cher.
Deux étrangers
Sans aucun accrochage
Sauf une petite bousculade
En plein milieu d’une foule.
Un ridicule point de rencontre,
Lui aussi,
Prévisible.
Sans que personne
Ne sache,
Les points se sont
Imperceptiblement,
Rapprochés.
Non que les pôles du globe
Aient aplati la Terre
Ou que les bouts cramés de l’immense corde du monde
Aient fumé le tressage.
Mais deux petits bonhommes
Qui s’aventurent
En-dehors de leurs clous,
Par curiosité saine,
Par douleur bousculeuse,
Pas vraiment comme un choix
Mais conscients du danger.
Pour l'un comme l’autre,
Sans doute,
Le danger était moindre
Que de rester au pôle
Au bout de corde
De naissance,
Où nous creusions notre tombe.
Le jeu d’équilibriste,
Nous sauvions notre peau
Sans savoir que nos pas
S’approchaient peu à peu.
Plusieurs décennies
De vie,
D’épreuves,
D’échecs,
D’amours,
De morts.
Et nous voilà l’un face à l’autre,
Surpris de cette
Douce incongruité.
Nos bases sont antinomes,
Tu es blanc
Je suis noire ;
Tu es contre
Je suis pour ;
Tu t’embues
Je m’éblouis ;
Tu ris
Je pleure ;
Tu avances
Je recule ;
Tu t’aventures
Je précautionne ;
Et tu dis : Pourquoi pas ?
Je réponds : Sûrement pas !
Mais le temps t’endurcit
M’assouplit.
Et nos vies se cognent
Finalement.
Finalement,
Justement,
Nous fuyions
Nous survivions
Tous deux
En essayant
De ne blesser
Aucun de nos prochains,
En vain.
Mais tous deux
Élevés à se battre
A mains nues,
A l’honneur,
L ‘âme honnête.
Aujourd’hui, nous voilà,
En un point doux et calme,
Plus doux et calme que jamais,
Toi et moi
Loin des pôles,
Et de leur piques au cul
Et au coeur.
La corde s’est consumée,
Les pôles n’ont plus de sens.
Puisque nos mains s’emmêlent.
samedi 19 mars 2016
Noeud d'amour
Et
me voilà, écrivant depuis des semaines son histoire, ses amours,
son cœur, ses douleurs. Adèle et tous ses paysages, Adèle dans
toutes ses formes et aléas, et tous ses heurts, toutes ses
montagnes, toutes ses mers, toutes ses profondeurs. Non, pas toutes.
Elle seule pourrait les écrire véritablement. Elle dit que non, que
je le fais mieux qu'elle-même. J'en doute : Adèle garde des
secrets. Même à moi. Elle n'y pense pas. Elle tait certains Everest
et certaines asphyxies. Peut-être comme nous tous, sans le savoir.
Peut-être parce qu'elle refuse d'être jugée sur ce qu'elle a dit
ou fait il y a des décennies. Ce que d'aucuns ne manqueront pas de
faire. Elle le craint de tout être humain, quel qu'il soit. J'en
suis. Elle me craint donc.
Elle
a été enfant silence : Drôle de gamine !
Elle
a été adolescente endeuillée : Triste fille !
Elle
a été d'un autre monde : Folle furieuse !
Elle
a été mère sous X : Mauvaise mère !
Elle
a été amante calculante : Sale sorcière !
Elle
a été femme d'immense désir : Pute en col rond !
Elle
a été femme avec une autre : Instable marginale !
Elle
a été femme qui n'en veut plus : Déficiente maternelle !
Elle
a été médecin du monde : Humaniste allumée !
Elle
a été des tas et des tas.
Toujours
il y en aura qui trancheront,
brandiront
leur marteau,
leur
hache
frapperont
sur leur ridicule bureau,
se
croyant le droit d'être un juge,
sans
diplôme
et
sans robe.
Ceux
qui croient savoir,
ceux
qui croient comprendre
ceux
qui ne veulent plus trop apprendre.
Jamais
je ne te jugerai.
Jamais
tu n'es ce que tu as été.
Tu
es tout ce que tu as été,
une
subtile alchimie
sans
formule
chiffrée
pour toujours,
sans
égal.
J'admire
sans fin l'être que tu es,
ses
méandres innommables,
ses
arabesques nouées
pour
toi seule.
J'aime
sans fin l'être que tu es,
l'immense
nœud
que
nous sommes tous,
que
désormais
tu
observes
en
souriant ou en riant parfois
de
ses hoquets et cris
bizarres.
Ils
bigarrent ton chemin
et
ton visage d'aujourd'hui.
J'aime
pour toujours l'être que tu as construit
de
tous tes petits anges et démons,
lutins
et ogres,
de
toutes les planètes
sans
J'aime
cet être que tu es
qui
sait qu'il est une infinité incernable
et
incomprise,
pour
quiconque,
sauf
peut-être pour les dieux
et
les fées.
J'aime
de tout mon cœur l'être que tu es
qui
plus jamais ne brandis marteau ou hache,
ni
ne tranche,
ni
toi
ni
personne.
Comme
toi, je m'assois en tailleur,
je
regarde les êtres
et
leurs nœuds,
je
soulève
délicatement
certains
cordages
sans
danger
pour
sentir ma poitrine s'ouvrir et brûler d'émotion
devant
cette pureté.
Jamais je ne défais le moindre lacet.
Jamais je ne défais le moindre lacet.
Asseyons-nous
ensemble.
Comme
tant d'autres fois.
Comme
toutes ces fois.
Asseyons
nous tous nos vieux jours et
finissons
ensemble.
Finis
avec moi.
Je
serai à tes côtés.
Nouons
nos être en un double
plus
alambiqué encore
que
chacun.
Plus
doux et plus émouvant.
mardi 8 mars 2016
bataille à vide
Pour rien,
battu
lutté
ravalé,
pour rien.
Même injustice
dont on aimerait
s'emparer
pour tout
arrêter.
Mais on n'est plus
de cet âge.
Aujourd'hui,
on est sage.
On a du recul.
On est adulte.
Pfffffffff !
On avance
et on sourit.
Non, je ne sourirai
pas,
tout de même.
Parce que
tout a été fait
pour rien,
pour un vide
qui rit de nous
dans son
propre écho.
Un sadique
qui se bidonne
sans s'arrêter
de ma
déconfiture.
Il me rend
parano.
Ou alors ma parano
remplit son rire,
chauffe mes oreilles,
les ouvre grand ;
elles pourraient
s'en branler,
rien à foutre,
rien à foutre !
Meuh non bien sûr !
Elles se dressent
comme des chiennes.
Elles attendent le signal
pour mordre.
Pour attaquer
parce que pour rien,
c'est trop !
Elles peuvent toujours
attendre
les cocottes,
elles trouveront
rien
de plus
de mieux
à se mettre sous la dent.
Longtemps,
elles peuvent
rester
droites comme des i,
comme des furies.
Chaque bataille doit
aboutir.
La blague !
Elles foncent droit dans le mur,
les pauvres connes.
Lutter pour rien,
et recommencer.
La vie.
Et puis,
franchement,
jamais vraiment pour rien.
lundi 7 mars 2016
Non
Elle dit non,
C’est pas moi,
Jamais moi,
Non !
Rien fait
Rien dit !
Non, pas moi,
Pas touche
Bas les
pattes !
Je ne suis pas
A toi,
Ne rentre pas,
Ne rentre pas
Dans mon cercle.
Je ne te vois pas,
Tu n’existes pas.
Tu ne dois pas
exister
Puisque je ne dois
pas
Penser.
Lâche mes mains
Et mes paupières !
Laisse-moi masquer
Tous mes yeux.
Laisse-moi ne rien
Souffrir.
Laisse-moi
Décider.
Laisse-moi
Moi.
Tu barres ma route,
Tu es au milieu du
ciel,
Tu es dans ma mer,
Dans mon lit.
Dégage de mon
univers,
Laisse-moi sans foi
Ni loi,
Seule
Et sans confiance.
Tu ne pourras pas
Plus
Que les autres.
Non n’y crois pas
Plus.
Tu n’es rien de
Plus.
Fais attention à
tes
Doigts.
Je mords,
Je mange,
Pour ne pas être
Mangée.
Je dégaine avant de
Crever.
Bas les pattes !
Laisse-moi
Sans foi
Ni loi.
Sur ma crête
D’équilibriste.
Personne n’en rattrape.
Personne n’en réchappe.
Avancer
Ou
Crever
Au fond du ravin.
Alors,
Lâche-moi
Pour pas tomber
Crever
Comme une chienne.
dimanche 6 mars 2016
Toc toc
Il fait peur ?
Il fait froid ?
Il fait triste ?
Rien de tout cela.
Il fait quelque chose
Qu’on ne comprend pas.
Les neurones turbinent
Comme des damnés
Sans résultat.
On n’y comprend
Que dalle.
Que dalle !
On se tourne et retourne
Dans tous les sens
Mais on ne sait
Toujours pas
Ce qu’il fait.
Dehors,
Facile,
Il pleut.
Dedans,
Impossible,
Il fait pas beau
Et puis ?
Il fait de guingois.
Il fait cubiste.
Il fait pleins d’angles,
De piques,
D’aiguilles,
Et pourtant,
Rien ne blesse.
La soupe a tourné
Dans la nuit.
Tout pue,
Rêve scatologique
Annonciateur,
Tous les onguents
Et huiles
Au boulot
Pour détendre
La toquée
Nouée.
Et puis,
On sait qu’on sortira,
Qu’on inspirera,
Qu’on parlera
Surtout
Aux autres qu’on
Connaît,
On rira,
Et on se dira :
« Complètement toc toc ma fille ! »
En souriant
Et
Sans mépris
Dorénavant.
Il fait froid ?
Il fait triste ?
Rien de tout cela.
Il fait quelque chose
Qu’on ne comprend pas.
Les neurones turbinent
Comme des damnés
Sans résultat.
On n’y comprend
Que dalle.
Que dalle !
On se tourne et retourne
Dans tous les sens
Mais on ne sait
Toujours pas
Ce qu’il fait.
Dehors,
Facile,
Il pleut.
Dedans,
Impossible,
Il fait pas beau
Et puis ?
Il fait de guingois.
Il fait cubiste.
Il fait pleins d’angles,
De piques,
D’aiguilles,
Et pourtant,
Rien ne blesse.
La soupe a tourné
Dans la nuit.
Tout pue,
Rêve scatologique
Annonciateur,
Tous les onguents
Et huiles
Au boulot
Pour détendre
La toquée
Nouée.
Et puis,
On sait qu’on sortira,
Qu’on inspirera,
Qu’on parlera
Surtout
Aux autres qu’on
Connaît,
On rira,
Et on se dira :
« Complètement toc toc ma fille ! »
En souriant
Et
Sans mépris
Dorénavant.
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