mardi 22 mars 2016

Sérénité émerveillée


Tu donnes,
et tu donnes sans reprendre.
Pas parce que
Môman a dit
Reprendre c'est voler !
Pas beau, pas beau !
Non.
Tu donnes sans reprendre
parce que tu
n'y penses pas.

Tu caresses,
et tu caresses sans penser.
Pas parce que tu suis
aveuglément ton désir
dévorant.
Non.
Tu caresses sans penser
parce que tu
parles à l'âme.

Tu aimes,
et tu aimes non sans t'étonner.
Pas parce que ce serait
une première
sur le tard.
Non.
Tu aimes et non sans t'étonner
parce que tu
sais t'émerveiller.

Tu es de ces gens-là
sans honte
et sans a priori,
qui essayent
et qui voient.
Qui ne croient que les témoignages
et non les théories.
Ni Dieu
ni les philosophies lointaines.
Tu es de ces gens-là
qui ne craignent
pas
jamais
de découvrir
et de sauter de joie,
ou d'impatience,
de s'émerveiller en
Oh Ah ! à foisons
s'il y a.

Alors,
moi,
juste en face,
je pose les pieds sur la terre ferme,
je retombe dans mon corps,
parfaitement à ma place,
je ris quand ça me prend,
je dis ce qui me vient,
je ne rote plus merci pardon oh lala !
à tous les coins de rue,
j'écris j'écris j'écris
et j'avance
doucement,
aussi tendrement
que je l'aime.

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