lundi 10 octobre 2016

Jour de caprice

Quand le caprice,
La rage,
Tient par les couilles.
Meme celles que je n’ai pas.
Quand tout doit être là
Maintenant
Parce qu’apres la patience,
Vient la violence.
Pas d’entre deux.
Pas d’impatience
Puérile mais convenable.
Là,
Envie

De casser la gueule.
Parce que le café a coulé.
Parce qu'elle réveil à sonné.
Parçe qu’il fait froid.
Parçe qu’il fait chaud.
Parçe qu’on est en retard.
Parçe qu’on finit par tout détester
Et tout le monde.
On est merdique,
Tout est merdique,
Et on engorgerait les géniteurs.
Et un petit privilège pour les enculeurs de l’enfance.
Pas juste de l’impatience.
Parçe que toutes les fureurs remontent.
Parçe qu’on voudrait hurler
Aux gens qu’ils doivent avoir honte d’eux.
Parçe qu’on voudrait dire qu’aujourd’hui,
Ton désir toi mon salaud,
Je n’en tiens plus compte.
Tu n’as écouté que ton petit etre de victime du monde,
Oh ce qu’on est méchant avec toi !
Pauvre chou !
Tu n’as écouté que ca,
Ils n’ecoutent que ca,
Le monde se regarde le nombril,
Et on doit faire avec ?
Toujours les mêmes,
Les machines à concessions.
C’est dans votre gueule
Que je vais vous péter,
En pleine face,
En plein bide,
Là où le  respect de moi ne vous a pas effleuré.
Vous n’allez plus omettre de m’écouter,
Je ne sourirai plus.
Je fermerai les lèvres pour ne pas cracher en pleine
Rue.
En public.
Pour ne pas être celle qui passe pour folle
Alors que la vie fait tellement enrager.

Et se sentir aussi rageuse de soi
Et de ses enflammades,
De cette inutilité,
De cette vanité.
Prête à tout salir
Parce que seule la rage à sa place
Ce jour-là.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire