samedi 5 novembre 2016

un mien vaut mieux que tous les tiens-rats !

Tu n’es pas des miens,
Tu ne seras jamais de ma trempe
Pas de ma troupe
Pas mon trip.
Oublie-moi
Et retourne chez les
Tiens.
Tous les tiens.
Vous êtes nombreux.
Vous êtes un tas
Tous les mêmes,
Nous ne sommes pas des mêmes.
-Qui sont donc les tiens ?
-Les miens ? Les miens ?
Pourquoi ? Pourquoi ?
Ils ne sont pas assez bien pour toi ?
Les miens sont deux.
Je n’en veux pas plus.
Lâche-moi chez les miens,
Ceux qui ne lâchent pas,
Eux,
Pas comme les tiens.
-Connaîtrais tu les miens ?
-...
-Hein ? Connaîtrais-tu donc les miens, déjà ?
-Je les connais depuis toujours
Et ce ne sont pas les nôtres.
N’approche pas plus.

Et elle part des larmes plein les yeux,
Les sourcils en colère.

Les siens sont pleins d’amour.
Les miens sont pleins de haine.
Voila la théorie,
Voila la douleur.
Elle finira par rire,
Aussi improbable que cela soit,
A force de pirouettes,
Elle finira par ne plus seulement
Grogner comme une enragée,
Pour dire qu’elle a peur
Peur des miens
Comme de la mort,
Sans même un mot
De part ou d’autre.
Peur et mal
Et qu’on ne vit pas comme ça,
N’est-ce pas ?



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