L'on
prend ses
mille
courages
à
mille mains,
les
doigts clignotent
les
poignets roulent,
les
pieds s'installent
et
tournicotent
comme
le chien qui
ronde
1,
2, 3, 4, 5
sur
son panier
dodo
coincoin,
avant
de
se
lover en
sécurité.
Mais
l'on n'est pas un
toutou,
juste
tout comme
avant,
non
de se coucher
mais
de se
décacheter.
L'on
s'ouvre et
l'on
ôte l'enveloppe,
les
masques,
tous
les habits,
les
uns par-dessus
l'autre,
année
après année,
oignon
humain
bien
au chaud
que
seul
météorite
ou
le
monde tête en bas
pourrait
désarçonner.
Les
couches et
recouches
repoussent
et
protègent.
Voilà
donc cet
instant
où
l'on
met bas
les
masques,
l'enfant
qui se cache
sans
doute,
ou
pas :
qui
se cache
oui !
Mais !
peut-être
pas
l'enfant.
Peut-être
le vif
du
fin fond
seulement.
On
le met à jour et
le
vif
est
mangé d'un
trou
noir.
Cramé.
Craqué.
Crevé.
Le
vif
du
fin fond
est
loinloin
couché
dans
les
entrailles,
sous
les couches autant qu'il y a
d'années.
Bien
sûr qu'on
le
recouvre
et
qu'on recommence
encore
et encore
ce
qui semble
insensé,
ces
bêtises humaines,
ces
colères,
ces
folies,
ces
beuveries,
insensées
mais
qui cachent
adroites
le
trou noir
du
vif du
fin
fond.
Le
trou noir est
indécrottable !
C'est
un trou noir enfin !
Vous
ne savez donc rien
de
ces affreux-là !?
« Débarrasse-t-en ! »
s'exclame l'ami.
Quelle
drôle d'idée !
Il
se pourrait… ?
Il
se pourrait que le… ?
Alors
chaque année,
le
vif grandirait,
sans
couche
à
renvelopper
rerenvelo...
rererenve…
Le
vif
ne
serait plus
la
honte
la
haine
handicapeuses.
Le
trou noir
dans
un coin,
tout
petit coincoin
ou
très loinloin,
ou
plus point rien.
Youpif !
Le
vif
et
grand soleil.
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