Le
tous les jours
est
un grand vélo.
Une
immense bicyclette,
qui
roule tout autour
de
la terre.
Deux
roues
comme
son nom l'indique
pratique,
étroites
comme
Tour
de France
mais
tour du monde
tous
ensemble
chaque
jour.
Chacun
maillon
de
la chaîne.
Chacun
morceau
du
cadre.
Chacun
rayon
du
cycle.
Chacun
tout petit bout
de
l'entier.
Le
grand vélo
du
tous les jours
sur
une nouvelle piste
flairant
le nouveau
trip.
La
terre et sa myriade
de
pistes
infinies.
A
chaque soleil et chaque lune
ses
hauts et bas,
ses
est en ouest,
montagne
et mer,
pas
de caprice,
désert
et jungle tropicale,
tout
y peut
passer,
toutes
les routes passent
par
tous.
Et
puis,
à
côté,
roulottent,
roulettent
russement,
pas
sûrs de rien du tout,
les
petites bicyclettes
dépareillées.
Pas
des morceaux du tout
entier.
Des
minicycles
éparpillés.
Ne
parviennent pas
à
rouler
dans
le même sens
ou
même
cadence
ou
tous
ens-
emble.
Les
désossés,
les
désaxés,
les
désertés.
Ils
ne prennent
jamais
la même
route,
ne
suivent pas la même
piste,
ne
flairent pas les mêmes
airs.
Ils
ont chacun leur
minicycle
et
près
du précipice,
trois
fois la distance,
épuisés,
au
bord de,
non
à bord.
Les
cyclistes
d'à-côté
ont
raté
le
premier
chargement
dans
le grand vélo
du
tous les jours
et
ne rattraperont
qu'en
faire semblant,
tout
petits
là
juste
à côté,
faux
dignes
prêts
à
rouler
boulets
du
tous les jours.
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