Les yeux
Obnubilés
Par
Le désir,
À courir après sans relâche,
Sans jamais
Non plus
Y toucher,
Semblant de chasse,
Mais plutôt bien
Gardée,
Chiens de flair
Tout autour :
Le désir ne s’échappera
Pas de sa cage dorée.
Les yeux
Toxicos
Avides
Poursuivent
Le désir
Et ses mondes
Magiques
Ou
Aussi
Monstrueux
Fous
Et furieux ;
Ils quittent
Leur
Corps
Et courent
À coups de cils
Batifoleurs,
Les jambes
Aux
Oubliettes,
Ne palpitent que
Les
Pupilles.
Le corps
Fond
Et disparaît
Finalement
D’
Indifférence.
Il s’envole
Aussi
Insaisissable
Que son désir.
Intouchable.
Léger
Comme
Une plume.
Seule
Dernière
Survivante
Inutile
De son ramage.
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