Fourmis ouvrières programment
Neurones vrombissants
Tournent et retournent
La tête en grand huit sur leur clavier.
Les yeux pâtés approchent dangereusement
L'écran,
Le cou tendu,
Les veines battantes,
Une à une disparaissent
Happées
Slurp bon appétit monsieur l'ordi !
De l'autre côté du miroir
Cigales jouisseuses jouent
Neurones tordus
D'heure en heure
Jusqu'à
Fondre rejoindre pixels.
Tout ce petit monde
Glissé
En quatrième dimension.
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