Les lignes s’enroulent et s’effacent sous mon corps volontaire
et mes jambes têtues.
Regarde devant toi, avance !
Piégée par la régularité délirante
mes neurones se ferment en boucles ils enroulent les traits rectilignes parfaits règle d’or sur mes rétines gluées,
originaux
inventifs
parfois déplacés inacceptables
neurones manipulés par la propagande simpliste du tapis roulant
volant
berceur
placide
impassible
intarissable
imperturbable
force tranquille contre laquelle on cesse de s’égosiller
devient dealeuse
aspire toutes les aspirations
le but de chaque nouvelle journée.
Laisser les neurone affairés se délasser
et enfin reconnaître leur maître
lâcher dus et devoirs
ordre
nécessité
le corps flotte à la suite
du cerveau béat
et désormais
complètement con.
On le croyait plus costaud qu’un vulgaire tapis
mécanique
il s’est fait roulé
psychédélisé
comme un bleu.
Je suis une boule,
un androgyne platonique
ni homme ni femme
ni rien d’autre
l’être de plaisir
pris dans la nasse
de l’arachnée
de fil en aiguille
infernal et délicieux ressassement.
Je ne sais pas si je vois mon bonheur ou ma perte
je m’y vautre
tous les jours
un peu plus
arrachée au réel par ma caboche
en orgasme.
Je suis un liquide bienheureux.
Il y a bien une chute
bétonnée
sèche
sans amortie.
Elle casse la gueule
mais elle ouvre les yeux
tout le circuit se redresse
et milite pour rectitude et hygiène.
A bas les hippies !
(voix inconnue dans mon crâne) Sale hypocrite ! t’as aimé ça.
Tais-toi donc toi ! je te connais même pas.
On va voir si tu me connais pas !
Et force hallu arc-en-ciel et compagnie
contre ma mauvaise foi.
Je prendrai toujours les escaliers,
dorénavant.
et mes jambes têtues.
Regarde devant toi, avance !
Piégée par la régularité délirante
mes neurones se ferment en boucles ils enroulent les traits rectilignes parfaits règle d’or sur mes rétines gluées,
originaux
inventifs
parfois déplacés inacceptables
neurones manipulés par la propagande simpliste du tapis roulant
volant
berceur
placide
impassible
intarissable
imperturbable
force tranquille contre laquelle on cesse de s’égosiller
devient dealeuse
aspire toutes les aspirations
le but de chaque nouvelle journée.
Laisser les neurone affairés se délasser
et enfin reconnaître leur maître
lâcher dus et devoirs
ordre
nécessité
le corps flotte à la suite
du cerveau béat
et désormais
complètement con.
On le croyait plus costaud qu’un vulgaire tapis
mécanique
il s’est fait roulé
psychédélisé
comme un bleu.
Je suis une boule,
un androgyne platonique
ni homme ni femme
ni rien d’autre
l’être de plaisir
pris dans la nasse
de l’arachnée
de fil en aiguille
infernal et délicieux ressassement.
Je ne sais pas si je vois mon bonheur ou ma perte
je m’y vautre
tous les jours
un peu plus
arrachée au réel par ma caboche
en orgasme.
Je suis un liquide bienheureux.
Il y a bien une chute
bétonnée
sèche
sans amortie.
Elle casse la gueule
mais elle ouvre les yeux
tout le circuit se redresse
et milite pour rectitude et hygiène.
A bas les hippies !
(voix inconnue dans mon crâne) Sale hypocrite ! t’as aimé ça.
Tais-toi donc toi ! je te connais même pas.
On va voir si tu me connais pas !
Et force hallu arc-en-ciel et compagnie
contre ma mauvaise foi.
Je prendrai toujours les escaliers,
dorénavant.
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