Ces moments absurdes
de lutte pour la survie.
Tout est un mal.
respirer exaspère.
Bouger sauve
pourtant.
Pour personne.
Juste pour soi.
Pour pas moisir.
Pour pas vomir.
Pour ne pas fondre.
C’est parce qu’autre part,
juste à côté,
on sent le grand bonheur.
Et encore quelques heures,
il faudra patienter.
Mais parfois,
la coupe est pleine
ou la cuve vide.
On racle les
raclures
et on trépigne.
On piétine ces devoirs
auxquels nul n’échappe.
C’est
encore
plus
énervant,
rien
qui
console
de
nous
savoir
tous
à la même enseigne.
Franchement,
« T’es pas la seule ! »
ça aide qui ?
Si je pouvais
tout balancer,
tout valdinguer
et rire
de l’immense bazardite.
Aiguë !
Et le cri
stridulation
victorieuse.
Il faut
tout
de
même
patienter
tout
dou
ce
ment
ma p’tite
dame.
on
ne
fait
pas
ce
qu’on
veut
dans
la
vie.
Les horloges
deveinnent
de sadiques
manipulatrices.
Elles-mêmes
regardent le chemin bonheur
d’à côté
et prennent tout leur temps.
Elles ne changeront rien
à leurs manières.
Elles sont fières.
Elles se disent absolues.
Elles se targuent
de hauts principes,
perchées sur leurs aiguilles.
Des mégères
en bel habit.
Le chemin bonheur
d’à côté
se prélasse
sans moi.
Je rage
et je sais pourtant
que
le savoir
le sentir
tout juste
à côté
à un pas
dans deux heures
m’enveloppe de tendresse.
J’enrage
et me love
dans l’envie
et désir
qui serpentent
tout au long de ma
journée.
Je les rejoins
le soir.
Dans ses bras.
Dans les miens.
Quoi est à qui ?
Je ne sais plus
alors.
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