vendredi 30 novembre 2018
Le miroir ou l'étrange
En passant,
Un coup d’oeil ;
Plus fort que soi.
L’attraction aveugle.
Épidermique.
Du miroir.
La Reine fausse mère tous !
Bien plus que
Blanche-Neige.
Miroir mon beau miroir
En silence
Et pourtant.
Les yeux dans le dos
S’animent,
Se prennent pour
Mouche
Et tirent les ficelles et visses
Vertébrées ;
Rotation
Pivotage,
Le dos crisse dans ses
Gonds,
Prêt à en
Sortir,
Effaré,
Outré ;
De ce changement de cap
Inopiné.
Le miroir aspire
La volonté
De tout un corps.
La mécanique
Obéit au plus
Offrant.
L’on finit par
Se
Retrouver ;
Face au reflet
Hypnotique.
Happé,
L’on cherche,
S’approche,
Zoome
Puis dé-.
Cherche encore
Chien avide ;
Affamé
De réponses.
Se retient de
Couler,
Coller au verre,
Perdu entre
Dedans et hors.
Dernier cliché
À bout portant :
Regard hagard,
Qui es-tu ?
Frisson du
Néant
Ironique
Qui traverse
La scène.
L’étranger range
Son rire
En coulisses.
Il ronronne
Nuit et jour.
Et l’on l’oublie.
Lalalalala
Les doigts dans les oreilles.
Jusqu’au prochain
Rencard.
Où l’on
Dérivera
Un instant,
Entourloupé
Dans les impérieuses
Arab-
Esques.
Du miroir.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire