Par la petite porte,
Etroit chambranle,
La tête basse
Sous peine d’emplafon-
nage,
Rituel étrécis-
sage,
Bobsleigh en
Verticale.
La position
Prise et reprise
Apprise
Comme une image.
En automate,
Passe et repasse
Sous entre dans
L’huis
Petiriquiqui.
Par la petite porte,
Va-et-vient
Incessants
Toile de fond,
Entrer sortir
Ne veulent rien dire :
Traversées
Redondées
Écervelées.
Milliards de
Fois
Et
Finit par
Se dédoubler
Et applaudir
Au manège.
Une poule sur un mur.
Ou un vague lion en cage.
Le marathon invisible.
Accélère,
Court,
La tête ailleurs,
Le ventre à terre,
Pattes en compote.
Et l’on voudrait
Faire
Exploser
Cette trouée
Étriquée,
Rapetisseuse d’esprit
Et d’espoir.
Et pourtant
Poursuit
Les allers-retours
Infructueux.
De jour en jour,
En année,
Décennie,
A s’amenuir
Sous le même porche,
Sûr de
Finalement
Sa valeur.
Légitime
Et parfaitement non
Idoine.
Absurdité facétieuse
De la réitété-
ration,
Butée bêtasse,
Compulsation tic-tac,
Contre-nature.
La petite porte
Timide et
Tyrannique,
Colle à la
Peau,
Englue les horizons.
Une puissance
Obscure
Fondue du haut
Des vieilles
Générations.
Terreur acquise,
Serf loyal
Rabougri.
Chose marionnette
Croupie.
Où se cache donc le
Vrai
Révoltireur ?
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