Le grand virage
En arrivage
Atterrissage
Très imminent.
Mes yeux rivés
A la formidable
Sortie de route,
Je m’approche
Plus près que jamais
De l’épingle à cheveux
Détressée :
Elles sont trois
Au carrefour
Que dis-je elles sont
Mille mais ne brillent pas
Toutes
Pavées à la mesure de
Ma voûte
Pédestre.
Elles sont trois brins
Trois branches
Trois tranches
Choix
Voies
Couleurs
Odeurs ;
Trois grands tunnels
A chant de sirènes sans tragique,
La fée sans Grimm
Et fins grinçantes,
Tubes
Gainés de noir
Aux effluves
Caoutchouc,
Pneumatiques
Faux dur
Faux mou,
Protecteurs
Des innombrables
Filaments
Fluorescents
S’entrefilant.
Se laisser
Entourbillonner
Dans leur texte
Toujours
Singulier.
Je chausse mes espoirs,
Déroule mes
Pas
Sans perte d’une miette
De touche touche
Au sol et
Chaque infime point
Palpe
Couche
Et peut-être éveille
Un lumineux...
Il rejoindra
Les méandres des lampions dans
La nuit enneigée,
La ronde des lucioles,
Des ors précieuses
Richesses inviolables
En-dedans.
L’empreinte reste plate
Sur l’asphalte
De la route
Mais ondoyante
Dans l’ombre
De mon for-
t.
Au microscope,
Un seul allèle
Fera la différence
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