Ils s’ouvrent aussi bien
Que leurs
Livres.
Se donnent parfois.
Echappent souvent.
A la plupart des
Vivants.
Chacun s’y essaye
Tout le jour.
Sauf l’ermite qui a cessé d’en
Passer
Par eux.
Un tout petit peuple
D’élus invisibles
Connaissent
En silence
Les règles
Du jeu.
Au fond
Savent
Que
Le vif
Se dit
Sous les mots.
Bouffonnants indomptables rigolards.
Non pas
Que
Les mots
Ne se
Trouvent.
Le petit peuple
Sait
Qu’ils se
Rencontrent.
Parfois compagnons sans mystère.
Tyranniques pourtant
Si l’on leur offre
Les pleins-pouvoirs
Et
Vérité.
La vie sérieuse
Leur est
Fatale.
Le joueur invétéré
Humble
L’enfant près
Les
Séduit
Sans un pli.
Elle joue
Du coin des lèvres.
Elle ne fanfaronne
Ni ne pontifie.
Elle suit l’élastique du monde
Les rythmes singuliers
De chaque chose et chaque être
Les mélodies indistinctes au tout-venant
Les nuances filantes
Les infimes trouées.
Dans son sillage
Les mots la suivent
Traîne dentelle vivante
Ils lui tombent
En mains
Providentiels.
Elle les rit
En complices
Et
Les jette là où
L’élastique cède
Les rythmes débrident
Les mélodies dissonnent
Les nuances aveuglent
Les trouées sombrent.
Elle panse.
Dans la bouche du petit peuple,
Les mots épousent les formes
Presque parfaits.
Toujours faussement
Idoines.
Ils s’entrelacent
Aux seuls
Panseurs
Et
Poètes,
Ceux qui les jonglent
Et les tutoient.
Au coude à coude.
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