En noir sur blanc
Les mots s’impriment.
Sages.
Puis
Sous les yeux
Ils se mettent à
Vibrer
Et
Décollent
Trop heureux
De se trouver
Désentravés.
Toujours de lettres
Et
En règles.
Mais s’annonce la liberté.
Ils entrent en tête
Et
Corps.
Si entendus.
Si accueillis en demeure.
Et les voilà qui s’en donnent
A coeur joie.
Se dénudent
Dépouillent
De
Leurs uniformes,
Mue nonchalante jetée
En travers.
La fête
Bat son plein
Et
Les mots encore entiers jusque
Là
Se défont
Délient
Et
Lettres à leur guise.
Légères
Drôlettes
Encore
En forme.
Enfin,
Elles-mêmes osent
Tout.
Elles déroulent leurs
Bras
Et boucles.
Et leurs traits
Dessinent un nouveau monde.
L’imaginaire
Débarque.
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