mardi 16 septembre 2014

Amis là

Depuis des années,
sans en voir le bout
à l’arrière,
la queue
sans doute
on pourrait dire,
le cercle rassérénant
des amis-là.
Les amis,
les belles gens
tendres
et
remparts quand il le faut.
Les amis,
pas ce sens étriqué
d’aujourd’hui,
par exemple
:
« Personne avec laquelle on est uni par l’amitié. »
Magnifique
éclairage !
Les enfants !
Les
enfants !
qu’est-ce que j’ai dit ?
Quand on ne comprend pas un mot…
On cherche dans le dictionnaire.
Le chœur
désespérant
des écoliers
qui disent :
« la maîtresse a dit
et il faut qu’elle ait raison,
parce que ça me rassure,
et puis surtout parce que
tous ces adultes
qui
tombent comme des mouches
plouf
quand on leur
dit
qu’on pourrait faire
autrement.
tout est plus simple
si
j’entame en chœur
la mélodie
qu’elle nous
pipote.
Je réfléchirai
plus tard, bientôt ou
pas.
j’ai pas le temps
maintenant.
Il y a plein de réponses
à donner.
Les enfants.
Soyons sérieux.
Entre nous.
Ne cherchez pas
dans le dictionnaire.
Débarrassez-vous des bonnes réponses
en les
connaissant pas cœur,
par cœur
par cœur
et
boîte automatique
quand on écarquille les yeux devant vous
le bec ouvert.
C’est l’adulte
qui
attend
sa becquée.
Laissez votre vrai
cerveau
travailler
en douce
dans les recoins
que les
grands qui se croient forts
ne soupçonnent pas.
Eh oui !
je vous parle avec ces mots-là
puisque vous êtes
des
surdoués
de la vie,
que nous ne serons jamais
plus.
Moi, les amis,
ce sont
tous
ceux
qui rentrent
au cœur
comme dans du
beurre.
Alors,
ce qui compte
vraiment
c’est a et m.
On le sait bien que
voilà les vrais
convoyeurs
de sens.
Les amis là
ils sont en a et m.
Il y en a
qui se disent
que j’ai fumé,
qu’il ne doit
plus
me rester
grand-chose
de moquette
chez moi.
Réfléchissez un peu !
demandez à votre joli marmot.
On verra bien
ce qu’il en dit.
Ce n’est que cela qui m’intéresse.
Je saurai
d’après lui
si je vais trop loin.
mais c’est ça
que
je
me
disais
moi-même
gamine.
J’étais déjà fracassée ?
peut-être.
ca ne m’a pas mal
réussi,
merci.
C’est beau
les cicatrices.
Bon,
sauf les mauvais jours
juste !
j’aimerais être un
homme.
Les amis là,
un frère,
une marie,
une autre,
un bébé neveu
des sébastien,
une et une seule BA
l’experte du bureau d’à côté.
Il sont partout où je suis passée
les amis là.
Partout
absolument
quelqu’un une
t’enveloppe
de son
regard
comme tu le voudrais,
quelle que sot la manière,
elle te convient
dans un espace,
même une toute petite case
de ton être.
Ca s’emboîte
comme on n’y
croit jamais.
Comme si parfois,
le réel
était
parfait.
un morceau de moi
qui trouve
son complément
exact.
Et tout est infini
Exponentiel,
la concordance encore
plus souple,
l’exactitude encore
plus jouissive.
les amis là
n’en finissent
jamais.

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