Des
sautes
gouttes
de soleil
qui s’enroulent
en anglaises
idoines.
Qui plongent
et gluent
à la ligne
de terre
en pétrole.
Engoncés
comme des goélands
au piège
de l’or noir.
D’un coup,
les
sautes
gouttes
voltes
de soleil
reprennent
à pic
vertical ascendant
onirique
ornithologique.
Le hamster pourrait
s’y plaire
un cycle parfait
toujours mouvant
courant fluide
en sens unique.
Rayé
jaune et noir
comme une abeille,
le graphique
à la pointe
de l’humeur,
l’encéphalogramme
à bouclettes
dorées.
Une chevelure
mi-teinte,
platine et brune
alternativement,
de haut en bas.
Et cette image de
la gymnaste
qui tourbillonne
et coupe le souffle,
paraît si fade
et sans allure
sur un sol
plat
et dur.
La grande roue du manège qui tourne qui tourne,
la balançoire
dont on voudrait
qu’elle ne s’arrête jamais,
qui oui donne
la nausée
mais qui stoppe
l’appétit,
comble
rondement
le désir
et ses tiraillements.
La roulette
tournoyante
en justaucorps
brillant.
Les paillettes
d’or
harmoniques.
Puis le plat adipeux
rébarbatif
accidenté
et sombre.
Le ciel bas
lourd
prêt à lâcher.
Qui, n’explose jamais,
à moins d’une étincelle.
mais précautions multiples
et répétées
contre tout
événement
vivant,
trop chaud
et trop bavard.
Des cycles
irréguliers
et prévisibles,
des
sautes,
gouttes,
voltes,
haltes
de soleil.
Un répit dans les
sphères
éthérées
saturées
de
curiosités
et
amitiés.
Hauts et bas,
cercles d’or et lignes noires,
duveteux ou cabossées.
Dénivelés
et
nausées
du quotidien.
Découvertes
et
couleurs
des jours et nuits.
Couples criards
ou
fondus enchaînés
moultes
et moultes fois
réessayés.
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