mardi 29 septembre 2015

Reves en marche

Ne pas s'endormir un jour
ou à peine,
peiner à s'apaiser,
à Respirer
Parce qu'on voudrait
immédiatement
avancer
à pas de géant.
Réaliser tous les rêves
interdits
imprudents
farfelus
mais oui bien sûr !
Tous ceux-là
dont on croyait
pour sûr
qu'ils fileraient avec le
Temps.
Ils demeurent
les filous.
Ils s'enfoncent
dans le crâne,
en Capitales,
à la pioche.
On croyait que c'était
La mégalopole de l'ado.
Soi-même on croyait
parce que
bien sûr
qu'on ne'n disait rien
de ces rêves
de gloire.
Et puis, ce soir-là,
ils cognent comme des
Sourds
au front et
au Coeur.
Les palpitations sont intenses.
Pas celles de la peur.
Pas celles de l'excitation caféine.
Celles de la puissance
ou du désir de puissance.
On ne l'a jamais expérimentée,
on ne peut donc rien en dire.
Mais c'est ce sentiment
d'une grandeur
à laquelle
On aurait
Droit,
Bordel !
Après des années
à se rapetisser,
à prendre toujours moins de place
Pour prendre davantage d'importance,
le leurre d'un corps façonné
à la serpe.
Après des années
de bêtise,
des années ce soir-là
Et depuis
senties
Perdues
à ne pas voir trop grand
et à voir les autres grandir
Pousser
sobrement
dignement,
Comme ils le souhaitaient.
Pas tous,
Il y a ceux avec lesquels on
Rit
comme des bossus
De nos déboires
De névroses
Engoncés
dans leurs complexes
détestablement
Freudiens.
On voit,
on suit de loin,
ceux qui n'ont pas renoncé à
leurs aventures
racontées jeunes
accomplies à 30 ans.

Alors,
Je ris
Toujours
de ces déboires
et des drôles d'arabesques
qu'on ne prévoyait pas
mais,
Il est vrai,
qu'on n'a pas voulu
éviter.
Mais je
Ressaisis
mes rêves,
mes voyages,
loin sur toutes les terres
les plus chaudes,
les plus arides,
mes romans
innombrables
les plus noirs,
les plus vrais,
qui changent un peu le monde,
qui font aimer les fous
et les sortir au jour,
meme nos propres fous
salauds.
Faire entendre la voix
des gouffres
de l'angoisse,
les voix des bannis,
répugnants
de deconnade.
La voix des plus laids,
des inhumains d'apparence,
es incompréhensibles,
de ceux dont on dit
Animaux
Singes
ou Gogol.
Oh regarde putain les boules !
Ces rêves-là
ressortent
du tiroir
Exigu,
bien étroit,
comme le chemin
Que je laisse à l'émotion,
écœurée.
Ces rêves-là,
Je ne les laisserai lis.
J'ai abandonné.
J'ai brisé.
Des générosités,
beaucoup,
de peur,
d'envie,
de haine,
ne l'oublions pas.
J'ai brisé
peu de chaînes
en revanche.
Il est temps.

Ceux qui les premiers
puis les uns à la suite des
autres m'ont acccordé
du credit
et entendu mes rêves,
autorisé à les
susurrer,
D.,
I.,
B.,
A.,
M.,
M.,
O.,
S.
Et les passants
que j'oublie.

Les rêves sont en marche.




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