samedi 26 mai 2018

Et la fête suspendue

ces soirs,
en grappe,
en fête,

une puissante main vous
pousse hors du
cercle,
la paume en plein
sternum,
le corps s'enroulant
autour de l'impact
thoracique ;
écarté,
forcé de
regarder
et
d'écouter
les grappes et
leur drôle de
sève.
elle n'est drôle que
de prime
abord,
mais la distance
se creuse
et le main repousseuse
devient poing rencoigneur,
le corps s'éloigne
de plus en
plus,
il se replie
encore autour
de
la droite
ferme en pleine
panse.
L'esprit prend
l'ironie
et
la cène
tant attendue
devient
spectacle
risible,
codée de bout en bout
insensée,
débilitée.
les grappes d'humains
suivent des
courbes
et
flux
avinés
attendus,
joués,
mais le plaisir est
indéniable.
sauf l'exfiltré
espion malgré lui
de ses
pairs
chéris
aimés
qu'il ne faudrait
ni regarder
ni penser.
juste vivre
à côté.
mais quand les grappes
rappliquent,
l'éjection
s'ensuit
inéluctablement
toujours cruelle
invisible.
et puis,
il faut laisser tomber
le coup,
se relever et
replonger
tout contre
les grappes,
plus sûr d'en élire
une
et s'y fondre
car le poing encoigneur
n'aura pas
brèche
et l'on pourra
juste
fermer le sens
unique
enfant gâté
moi tout seul,
braqueur
violeur
des plaisirs
en grappe.
resserrez les rangs
et flottez les sens.
le bain
reprendra
sans amer.





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