Elle guette son étoile filante, celle qui s'approchera pour enfin l'éblouir en l'éclaboussant sec, ronde douche de lumière. Elle se tiendra debout comme toutes les nuits jusqu'au tournant du noir définitif des permières heures du matin parfaitement immobile brassée d'onctueuse sérénité.
Les pieds joints les yeux au ciel drapée de lucioles pleines d'espoir, elle vogue au-dessus du sol attirée au fond de l'édredon de velours de la Terre endormie. Elle se sent protégée caressée par l'épaisse et douillette atmosphère de silence ténébreux intrigant du désir, brassée d'onctueuse sérénité.
Elle se sent énigmatique un peu fabuleuse fluorescente parmi ses congénères au repos étendus lourdement les uns contre les autres, cessant pour la trêve nocturne leurs combats déroutants. Personne ne peut la voir ni l'entendre, elle n'est personne et le monde entier en même temps, brassée d'onctueuse sérénité.
Elle est La Femme veilleuse qui incarne l'humanité fragile. de chaque pore de son être s'échappe une nuance d'émotion vibrée quelque part dans quelque chair animée qu'elle transmet à l'esprit du monde concerné débonnaire. Elle se transforme en pointillés pathétiques de troubles et de plaisirs, effervescente brassée d'onctueuse sérénité.
Le temps se libère suivant l'espace sur les traces de l'infinitude et elle explore chaque atome de l'univers le ressentant comme elles se laisse ouvrir et fouiner, sens dessus dessous réversible et totale. offrande quotidienne, tous les jours retournée à la fraîche pucelle, elle guette et elle retombedans les bras de l'univers dans une étreinte phénoménale délicate tournoyante, moitié bénie du brassée d'onctueuse sérénité.
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