Fracasse l’entrée.
Déboule furie.
Roulé dans tout le couloir jusqu’à la porte du fond.
La large porte à battants des séminaires.
Réunion de pontes ce jour.
Une marée de costards cravates en cul de poule.
Voit leurs petits culs poulets stériles.
Approche tout près tout près sa face dévorée.
Les plonge dans sa misère,
Gorgone, mégère, sorcière.
C’est pas jouli hein les ptits culs ?
Ben dis donc Francis, tu la vois tous les jours pourtant ma tronche !
Gros lard !
Pas un bout de graisse en trop.
Mais ça fait tellement plaisir « Gros lard ! ».
Un mini jambon grillé qui cavale en rose et blanc sous son sérieux.
Ils en sont bouche bée.
Sur leur cul aviaire.
Ca vaut le coup le cul de poule aux yeux de merlan frit.
Eux qui me toisent toujours soigneusement.
Ils sont cois cois.
Alors, j’abuse de la situation.
J’abuse de leur crétinitude.
Je me roule dans leur farine et la farce.
C’est moi qui vais bientôt cuire dans ma poilade.
Je les tripote de ci de là.
Bon cuisseau !
Je les pose en statuts informes.
Têtes à l’envers les pingouins.
Et ô bonheur !
Je les assigne à résidence.
Désigne tous les coupables.
Queue entre les jambes,
ils bavent leurs larmes.
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