jeudi 13 novembre 2014

La petite bête qui

La petite bête
qui monte
qui monte…
Et puis.

La petite bête
qui gonfle
qui gonfle
la poitrine
de bouillons
animés.
Et pouf.

La petite bête
qui grimpe
qui grimpe
jusqu’à faire
chauffer
les neurones.
Et paf.

La petite bête
qui grouille
qui grouille
à pousser
les pustules
hors du
bulbe.
Et ploc.

La petite bête
qui gronde
qui gronde
comme un
fauve
en fureur.
Et qui
change
de registre.
Finis les
gargarismes
rigolards.
La petite bête
qui rugit
devient
grosse,
grogne.
Un colosse
un gorille
un ogre
qui dévorera
tous les
plus petits
que lui.
La petite bête
timide
timide,
la docile,
l’invisible,
l’écrasée,
ne se laisse
pas
mourir.
Elle grandira
jusqu’à
plus soif
et
éclatement.
Comme une énorme
bonbonne d’eau
à ras
bord.
Un énorme ballon
rouge
et gonflé
de colère
crottée
et
corrosive.
Un énorme
cratère
en dormance
mais
au bout
du
rouleau.

La petite bête
qui crisse
qui crisse
sur ses rails
abuseurs,
pour arriver
aux étincelles
et
d’un coup de
doigt,
le brasier
conclusif.
Conclusif,
concluant,
conclouteur.
Clouer les becs.
Clouer la trappe
d’où le génie
de feu
s’est extirpé.
Et poser le pied
plat
sur son plafond,
qui résonne
du vide
du dessous.
Le bide vidé
d’indigestion
cumulée
et
vomie.
Et
avancer.

La petite bête
qui vient
revient.
Et puis.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire