L’ignorance qui
ravale
le soi déjà
aux lauriers.
L’ignorance
non pas comme une promesse
mais la tare
le monstre
tapi
derrière
le sourire
propre.
L’ignorance qui
grossit
salit
avilit
abrutit
tout ce qu’on avait
gagné.
L’ignorance qui m’humilie
me rabaisse
me piétine
jusqu’à la poussière.
Qui démantèle
découd
et détricote
tout ce long travail
d’années en
années.
L’échelle
âprement
ascensionné.
De marche en marche.
Equilibre,
précaire,
précautions
infinies
pour
un minus
cule
niveau.
mais le vertige
est un
seuil
brutal
qui s’en va
et revient.
Vertige
infini
lui aussi
de réussir
et de tout perdre,
de construire
et tout casser
en un clin
d’œil.
Vertige
car l’immensité de
la perte
perfore jusqu’au
noyau
essentiel ;
car l’immensité
du plaisir
n’en fait pas
moins.
Vertigineux :
les damnés
qui sont soumis
à leur conscience
handicapée,
gueularde
et
aiguisée
comme le couteau
scalpeur
des sociopathes.
Vertigineux :
ceux qu’on a
mal tenus,
par un bras
ou
une jambe,
la tête en bas,
sans en avoir l’air,
qui ont
craint
de mourir
aux bras
d’une mère.
L’ignorance
qui
elle aussi
laisse
tomber
au-delà de
tout fond.
Sans éthique.
Sans foi ni loi.
L’ignorance
qui fait retour
à l’enfance-jungle.
L’ignorance et
le pouvoir démesuré
que je lui
octroie.
Elle fait mousser
la poussière.
Ni
plus,
ni
moins.
Mais l’édifice
lui résiste
et,
elle !
ne trouera
plus
mon
système.
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