Il y a ceuxcelles
Aux yeux tendres
Et coeur gelé.
Il y a ceuxcelles
Aux paroles aimantes
Et je te tabasse.
Il y a ceuxcelles
A l’échine courbée
Et la plume acerbe.
Il y a ceuxcelles
Au pas franc
Et flasque en flan.
Il y a ceuxcelles
Aux sourcils levés humbles
Et moi le meilleur.
Il y a ceuxcelles
Au respect impeccable
Et étriqueurs de rêves.
Il y a ceuxcelles
Aux bras rassurants
Et prends ta claque !
Il y a ceuxcelles
La queue entre les jambes
Et Fils, tu n’es qu’une merde !
Aussi, il y a :
Ceuxcelles
Aux mains au fond cachées
Et sculpteurs de vie
Ceuxcelles
Dans le silence et l’ombre
Et mot parfait dans le chaos
Ceuxcelles
Méfiants très loin
Et le sublime sourire
D’un coup partagé.
Ceuxcelles
Qu’on n’aimera jamais
Et ils s’approchent
Tout doucement
Ceuxcelles
Boulonnés à leur masque
Et le vrai visage
Le jour de la confiance.
Quand le masque tombe,
La bouche fait bée,
Les bras ballent,
Les jambes flageolent,
Les pieds s’enfoncent,
Les mains s’ouvrent au ciel,
Les yeux deviennent
Noirs
Électriques bleus
Verts stabilo
Ou disparaissent.
Quand le masque tombe,
On a gagné
Quelqu’un,
Son noyau le plus précieux,
Et on pourra l’aimer
Peut-être.
Qu’on aime
Là
En tout cas,
Tout nu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire