Adèle
n'est pas toujours une tendre...
ben
oui ! Faudrait pas se foutre du monde !
Ne
détester personne,
tendre
la main à tout ce qui passe,
comme
une débile béate ?
Vous
avez de la merde à l'oeil
non ?
Elle
reste dans son terrier.
Elle
attend.
Elle
observe.
Parfois,
on la croit prête à la chasse.
Peut-être.
Elle
plisse les yeux,
elle
se met en mode trans-tout,
transparence
du monde,
de ses
pairs,
qui se
brûleront
si
trop près,
les
yeux exorbités
car
personne à l'horizon.
Elle
peut cracher aussi
Adèle,
comme
un lama
en
transe.
Après
juste et subtile analyse
de
l'environnement,
elle
sortira
à pas
de loup.
Pas
pour surprendre.
Pour
ne
jamais
être
surprise,
le
plus près possible des murs
et
portes.
Et
puis,
plus
tard,
on ne
le sait pas encore,
là,
mais
elle se laissera prendre.
D'un
coup de filet,
comme
une
bleue.
Le
cœur en chamade,
la
honte à l'âme
d'être
la proie.
La
honte d'avoir mordu aussi
facile.
La
honte de sa
faiblesse.
La
honte
et le
devoir de se taire.
La
honte
et
l'angoisse
de
tout perdre,
d'en
oublier tout,
de s'y
noyer,
en
toute
conscience.
Comme
une satanée bleue,
elle
qui a enduré la vie
des
années.
La
honte.
L'angoisse.
Etre
celle qui attend.
Etre
celle Haut les mains,
les
pieds sont maladroits,
elle
ne s'en sortira pas
grâce
à eux.
Avoir
enfin lâché son approche de
fauve,
oui.
Bien
mademoiselle,
parole
de psy.
Mais
elle est le poitrail
a
découvert.
Le
cœur bat deux fois plus
chamade.
« Coeur,
Ame,
vous
ne serez pas laissés
pour
compte.
Je
serai toujours là. »
leur
dit-elle.
Même
si les prédateurs
eux...
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