Un
jour, Adèle se prit à être ce qu'elle n'avait jamais été.
Celle
qui va et reva au charbon.
Celle
qui pellette.
Et
on la regarde sans mot dire.
Celle
qui sue comme souillon.
Celle
qui rame au beau milieu.
Celle
qui se bat contre le courant.
L'héroïne
zolienne
qui
jamais n'abandonne
quand
le lecteur lui-même
aurait
envie de la lâcher.
La
foutue conne
qui
tente et retente.
Qui
ne se rebelle pas.
Qui
combat la vie
pourisseuse.
Compris ?
Alors
Adèle ouvrit ses mains
devant
elle,
regarda
leurs lignes
cryptées
et
leva les yeux au ciel ;
Elle
souffla.
Elle
recula de plusieurs grands pas.
Elle
reprit sa place dans son cercle,
dans
ses buts,
à
sa place entière.
Elle
cessa le travail,
la
torture
hors
ses murs.
Elle
cessa de creuser
sans
trésor
à
l'horizon.
Personne
n'avait demandé
ça.
Elle
se prit à être ce qu'elle n'avait jamais été,
par
amour.
Elle
prit peur
quand
elle comprit.
Elle
se replia.
Elle
retrouva la douceur
tendre
d'être
soi,
elle
reprit
la
bulle
en
marche.
Elle
n'avait pas bougé
ouf
ouf !
Et
de nouveau on la regarda.
Elle
se promit
de
ne plus dépasser
les
lignes d feu,
de
ne plus s'envoler si loin
de
ses buts.
Elle
se promit.
Même
par amour.
Même
par tous les dieux.
Elles
se promit,
en
son for intérieur,
elle
en douta.
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