Il
s'approche,
la
larme à l'oeil.
Il
ne pleure pas,
il
ne pleure plus.
Trop
trop
auparavant,
le
stock est épuisé.
Mais
heureusement,
il
a sa jolie
poupée
câlineuse.
Il
s'approche,
il
serre dans ses bras
de
toutes ses forces.
Il
se console.
Il
se berce
et
il dit :
« tu
te souviendras de ma tendresse
pour
toi ».
Il
parle de sa tendresse
pour
lui,
pour
son cœur écorché
et
son passé maltraité.
La
poupée
est
bel et bien
vivante
mais
elle
ne bouge pas.
Elle
sait qu'elle ne
doit
pas
bouger.
Il
serre tellement
fort
qu'elle
ne le peut pas,
alors...
Mais
elle ne
doit
pas
pour
que son cœur
à
lui
ne
tombe pas
en
miettes,
pour
qu'il tienne
le
coup,
pour
qu'il ne
convulse
pas,
pour
qu'on ne l'
accuse
pas,
elle.
Pour,
aussi,
qu'il
n'en fasse pas
plus,
qu'il
ne la broie
pas,
définitivement,
pour
qu'il n'aille pas
au-delà.
Il
est imprévisible.
Il
est dans le besoin.
Il
est SDF du cœur.
Elle
est la poupée
qui
fait cesser
la
curée,
qui
donne à l'homme-père
la
force de
se
redresser.
La
petite fille,
Elle
se doit de.
Elle
ne bouge pas d'un.
Elle
attend son tour dans.
Des
siècles plus tard.
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