Je
prie
tous
les dieux
toutes
les natures
mortes
vivantes
futures.
Je
prie
tous
les êtres
les
plus réels
les
plus fous,
les
aimés,
les
plus chéris,
les
fées
les
elfes
et
même les dinosaures.
Sait-on
jamais ?
Je
prie
l'espace-temps,
les
petits hommes verts
les
planètes,
les
belles
brûlantes
congelées,
tourbillonnantes
et
tous les astres.
Je
prie
l'Enfer
et
ses sept cercles,
le
Paradis
et
ses prairies.
Je
prie n'importe quoi
n'importe
qui
toutes
les minutes
toutes
sauf la nuit,
enfin
la nuit.
Je
prie jusqu'au sommeil
le
messie,
le
sauveur,
je
le prie,
si,
de
durer
et
durer
encore
encore.
Je
me réveille
pourtant,
comme
tous,
les
yeux joyeux
une
nanoseconde,
puis
l'énorme
cœur
qui
pèse,
qui
traîne
hors
du corps,
comme
un boulet
de
bagnard.
On
aimerait l'amputer,
lui
interdire
de
refaire
Ca.
Ce
caprice qu'on croyait
fini,
à
jamais.
Le
coeur,
la
tête,
tout
amputer,
tout
vider,
et
n'être plus qu'un
corps
humain
inapte,
un
corps humain
à
conscience de
mollusque.
Un
faux humain,
un
non-souffrant.
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