lundi 24 février 2014

David et Goliath

On les pose côte à côte
Flan à flan
Les david contre les goliath,
Juste pour la forme.
Pas de combat épique
Pour les deux couples
En match mixte.
Impossible mixage
Précisément,
L’un ne va pas avec l’autre de l’autre.
Ils ne sont compatibles qu’avec celui avec lequel ils sont.
On pourrait parfois
Regarder ses grands-parents
En les mélangeant osément.
Ca peut être rebondissant
Même trivial
Et bizarre.
Qui penserait à mélanger ses aïeux. Peut-être qu’on y pense et que personne ne dit ?
Peut-être aussi qu’on voudrait pas mouliner les racines,
Argument incestueux
Et imagination débordante
D’autres êtres
Que soi
Jamais on aurait existé
Jamais de la vie
On n’aurait été.
Alors, pour rigoler
Quand même,
On les fait chevaucher l’autre de l’un
Et vice-versa.
Bref, on mitonne les vieux croûtons
Comme des jeunes pousses
Et ça fait bidonner tout les petits-enfants.
Je dis pas qu’on en parle entre nous
Mais on y pense.
Ils s’accordent
Comme l’as de pique
Rien n’est assorti
Rien ne sonne juste.
Un david avec une goliath
Un goliath avec une david
Un david avec un goliath
et le reste.
Possible plan à trois,
Attention au david seul contre les deux géants.
En plus,
Ce sont des david
Pas malins comme le vrai,
Petits c’est tout,
Et malingres.
Tout comme les géants ne sont
Pas méchants comme le vrai,
Je dirais pas moins dangereux. Mais ce n’est pas exprès,
Comme on dit.
Et dire qu’on m’a rabâché rabâché qu’heureusement que tu ne le fais exprès, manquerait plus que ça !
Et après me l’avoir ôté de la bouche,
On me le ressert mâché digéré
Pour excuser les pauvres vieillards.
Je dis non et non en tapant du pied.
Na !
Cette partouse quadrilatère
Ne mène à rien.
Le spectacle n’aura pas lieu.
Enfin, tout de même,
En ce jour d’officielle rencontre familiale,
Les quatre alternés
En pentes à-pics,
Ça fout les yeux en vrac.
On nous apprend les grandes marées
Au plus jeune âge,
Après on sera paré pour la vie
Et ses épreuves.
Le jour et la nuit
Et toutes les saisons
Sur le même tableau
Et tout le monde trouve ça normal.
Permettez-moi,
Jeune innocente
En jupe culotte
De m’insurger
Contre l’incohérence adultique.
Mais on prend le parti d’en profiter pour comparer
Et rire
Du grand écart
Clownesque
Des deux clans.
On se croirait dans un roman Balzac,
(attendu que les jeans troués aient pris le relais pour penser à ça)
Faux et re-faux.
Mais ils sont palpitants
Ces vieux rigolos.
Personne ne se permet rictus
Ni compagnie.
C’est le cirque en personnes.
Peut-être qu’après-coup,
On s’émerveillera
Et jonglera.

Ah si ! ils sont les mêmes
En un point

Ce sont des extrémistes de
L’infiniment
Grand
Infiniment
Petit.
Les deux pour les quatre.
Dieu et les gouttes d’eau et noix de beurre pour les david.
L’Everest et la bouchée de caviar et 0,00000001% pour les goliath.
Empereurs de l’hors-normes.
Ca donne pas des banals
Cette palette-là.
Vive les fourmis de l’intersidéral !

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