jeudi 12 mars 2015

La folle emprisonnée

En un clin d’œil,
je deviens un
immense
cœur
gonflé d’adrénaline ;
une bombe
qui hurlera
à la moindre
étincelle ;
une alarme
qui déchirera
l’air et
tous les tympans
au moindre
tremblement.
Ne bougez plus !
Tous aux abris !
La douce et tendre
se mue en chienne.
Je suis une mâchoire
d’acier
qui claque
à la recherche
de  son
morceau.
Ne passez pas par là !
Vous en chialerez
sûrement !
Je ne comprends plus
rien
ni
personne.
Je ne veux
rien
écouter.
Je ne veux rien
être
de louable.
Je tremble,
bientôt pleure
de colère,
d’impuissance.
Je détruirais
mes murs
et mes mains
si je ne restais
pas
débout.
Je me tiens
droite,
le plus possible,
droite
comme la dignité ;
Je sors
de ma veste
la petite
et précieuse
carte
de la fierté,
de la survie
en réalité.
Je ne me bats
pas pour mon
honneur.
Je crache mon venin
avant qu’il
ne m’empoisonne.
Je prends bien soin
de le cracher
à terre
ou sur la feuille
pour ne pas
finir
seule.

Ma colère
est une folle
furieuse
enfermée
à jamais.

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