Tu
sais que tu sais le faire.
Tu
penses à
tout
tout
tout
ce que tu as appris,
ce
qui habite ta tête,
anime
tes neurones,
se
cache peut-être un peu
parfois,
parce
que la peur
ou
l'imagination
se
pavanent
en
devant de scène.
Mais
tu vas chercher
tes
chers savoirs,
tes
sciences aimées,
câlinées,
salvatrices.
Tu
te bats pour les pousser vers ton front,
sur
le champ de bataille,
aux
armes citoyennes !
Tu
leur fais confiance.
Ils
t'ont sauvé la mise
plus
d'une fois,
ils
t'ont même
parfois
distinguée
et
ô
Mon Dieu peut-être fait
admirer.
Tu
les aimes comme rien ni personne.
Ce
sont eux qui te retiennent parmi les tiens
et
te propulsent plus loin que toi.
Seulement,
malgré
tout,
tu
as peur.
Tu
as peur qu'ils s'évanouissent,
ils
ne sont pas 100% sûrs,
ils
sont humains.
Tu
as peur que les irrationnels
fantomatiques
gagnent
le terrain.
Une
idée,
un
jour,
que
tu as un million
de
fois
entendue,
surgit
de ta propre
poitrine.
Tu
tournes autour de ta
respiration
pour ne pas te
perdre
dans les méandres
des
irrationnels
fantomatiques.
Tu
te regroupes.
Tu
te resserres
Tu
te condenses.
Et
surgit l'émotion imprévue de l'idée
rabâchée,
connue
et reconnue :
« Fais
confiance à celle que tu es. »
Tu
parles.
Tu
prononces cette phrase tout haut.
« Fais
confiance à ce que tu sais.
Fais
confiance à celle que tu es. »
Et
le monde se transfigure.
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