jeudi 22 mars 2018

Les branchies-cœur et tête-pastèque

Elle a
A la place du coeur,
Pas celui qui pompe
Et bat,
Celui-là est
Pièce maîtresse,
Mais pas que !
N’oublie-y-on pas
Trop
Tous les autres
Sans qui
Badaboum ?
Donc,
Pas ce coeur-là,
L’autre coeur
Qui va et vient,
Flotte et s’ancre,
Tonne et mielle,
Virevolte et s’enterre,
Crie de joie et de honte,
Et de tout le reste.
Le gueulard
Qui
Soit dit en
Passant
Jamais ne
Perturbe
Le pompiste.
Celui-là
Est un vrai
Métronome.
Le poli sage de
La paire.
Elle a donc,
Cette fille-là,
A la place du
Jumeau coeur
Troubleur,
Des bizarroïdes
Branchies.
Pas une
Formidable
Découverte,
Comme les intersexes
Ou
Sept sosies de par
Le monde,
Mais caste peu
Étudiée
Ni
Représentée.
Les branchies-cœur
Comme elle,
Ont une grosse
Grosse tête,
Comme nourrisson
A tête de
Pastèque.
Pas la !
Grosse tête,
Attention aux
Amalgameurs !
Elle a la tête qui
Tirent et poussent
Les branchies-coeur,
Ne le laisse
Crier
Qu’en temps voulu,
Dit-elle...
Quel est le temps voulu
Pour !
Laisser gueuler
Le coeur...
Elle a l’air
Sûre et sait.
Ok.
Les branchies
Préférentiellement,
Ne crient pas.
Mais s’ouvrent et se ferment.
L’avantage est
Indéniable :
La respiration est
Assurée par
D’autres.
Les branchies-cœur
Jouent
A la guise de
L’énorme tête de
Bébé,
Handicapée ?
Sans doute,
Elle
L’est.
Quand sa tête à
Dit
Suffit maintenant !
Les branchies-cœur se
Referment
Et se murent
Loin.
Durs
Sûrs
Noirs
Ou blancs,
Les branchies-cœur
Décident
Sans un mot
Ni de larme
De
Disparaitre,
Cloitré,
Moine aussi régulier
Que leur jumeau,
Cette fois,
Train-train en
Circuit fermé
Loin
De
L’amour
Des
Cris,
Des
Fous.
Ses branchies-cœur
Sont hérétiquement,
Hermétiquement
Aussi,
On-off
Selon la tête-pastèque
Et ses diktats.
Les branchies-cœur
Sont
Un peu fous,
Pas mus
Normal.
Ils sont soldats
Mais elle
Vous dira
Qu’elle serait
Folle si ce cœur-là
Ne l’était pas.


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