Cette
ruade
reculade
dérobade
devant
la tâche
de
re-machin
re-truc,
de
vérification.
Tout
re-re-re.
Relisez-vous !
Réécoutez !
Recomptez
bien !
Regardez
derrière vous !
Re-re-re
comme
un refrain.
Tout
est à re- !
Pas
tout bien
heureu-
sement.
Et
je suis alors
un
grand dada
qui
courbe l'échine
ou
plutôt
replie
son museau dans
son
encolure,
tentant
de rester
fier
mais
les sabots
centimètre
par centimètre,
malgré
le sens des aiguilles
du
monde,
qui
rétrogradent.
La
piétinade,
pas
impatiente,
exaspérée,
de
devoir
se
retourner sur
l'agi,
l'écrit,
le
dit.
Trop
tard putain !
Pourquoi
re re re ?
Parce
qu'il n'y a de trop tard
que
pour
les sabots
en
crinière.
Parce
que tu avanceras plus vite
en
reculant
d'abord !
De
quelques pas.
Ce
ne sera pas le même
chemin.
Tu
verras.
Non !
Non ! Non !
Je
n'y retournerai
pas.
Pas
de re re re.
Pas
de temps à perdre.
Tu
veux dire...
pas
les couilles ?
Plus
le temps de peur !
Les
miroirs me débectent !
Ils
réveillent les insectes,
insidieux,
intestins.
Je
fais re re re
et
je ne me
connais
plus,
ce
n'est pas moi
l'agi,
l'écrit,
le
dit.
Etrangère
à
moi-même.
Je
ne reconnais
rien
mien.
Je
ne sais plus d'où
vient
viens
rien.
L'asphyxie
de
l'inconnaissance
de
Je
Mon
Ma.
La
peur de
la
bêtise
mienne
chienne
en
pleine tête.
T'as
la Police dans ta tête toi,
non ?
Et
re re re la
rappelle
oui !
Allô
oui Police Nationale j'écoute ?
Une
récidive en cours !
J'accours
j'accours.
Tu
ne t'échapperas pas.
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