vendredi 4 avril 2014

Lézard contre cafard (58)

Boulot dodo
entre les deux
passe au lézard.
Pas un café,
toujours rituel
animalerie
les soirs
vingt-huitards
& Co.
Durée variable
de l’épisode
entre trois et quatre jours
et surtout nuits.
Elle connaît ça
la Samantha
derrière son comptoir,
que vous connaissez
vous aussi.
A chaque jour
sa bestiole.
les chats,
déjà vus.
Vient parfois
comme aujourd’hui
le tour
du lézard.
Y en a toujours un
en rayon.
Pas que ça pullule
mais un par mois
rien que pour
la gosse
qu’elle se régénère.
Sûre qu’elle sait pas même
que Samantha
la chérit
et dorlote.
Peut-être qu’elle existe.
Pas besoin
Samantha
passé l’âge
des gratitudes
et révérences.
Elle lui fait bien
un petit signe
en entrant
sans succès.
Ca dépend,
Imprévisible.
Les mêmes
Samantha
et Anna.
Mais
sans tâches
sans flammes
qui sortent du crâne.

Aujourd’hui,
Se dirige
sans réfléchir
comme automate
Vers les
griffes
Poils
Plumes
truffe.
Pour mademoiselle,
(jamais madame
bien trop menue)
ce sera … ?
de l’écaille
et sang froid.
Elle ging gling
le carillon d’entrée.
Ca va ce soir,
mais sablonneux
c’est ça qu’on dit ?
Siphonné ?
Savonneux ?
Peut-être plus.
Ca glisse
Et c’est pentu
Bossu
aussi.
Un petit coup
de nanimal,
et bonne santé
mentale.
C’est idiot comme phrase
mais ça marche.
Elle s’abreuve
Pas du sang
Elle est pas folle
Totale
quand même.
Elle touche
et siffle
les vapeurs
de
lézard
aujourd’hui.
C’est le remède
idoine.
Elle ne trouve pas ça
banal,
sait
qu’il n’y a qu’elle
pour faire
ça.
Elle s’en balance,
elle fait ce qu’il faut
savoir ce qu’on veut
vraiment guérir
ou pas
demander son reste.
Les autres
n’aiment pas
le lézard.
Elle l’aime parce qu’il rime à
hasard
bazar
falzar (un drôle de mot)
blizzard.
Tous des bizarres.
Ca l’amuse
et rassure.

Elle pose sa main
sur son dos
sans bouger
sans rien. Elle ferme les yeux.
Elle s’imprègne
De sa vie
De reptile.
Samantha aime pas bien
Les croco et compères.
Elle
réconcilie avec eux.
Cette douceur
et plaisir
qu’elle a
à les sentir.
Je sais pas ce que ça vaut
mais vivarium
leur boîte
c’est vrai.
Ca regonfle
en un mot.

Et elle repart
sans transe
sans chichis.
Jeune femme
flamboyante.

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