Quelques
mois de paradis,
pas
même une année.
Très
vite,
elle
sent qu'elle
va
douiller,
payer,
ramer
,
cher.
La
souffrance,
si
elle n'est plus celle d'avant,
elle
en fait son affaire,
rien
n'importe plus que
la
mort de ces atroces
fantômes.
C'est
vrai.
Rien
n'importe
plus.
Elle
s'y tient.
S'y
tiendra
jusqu'au
bout.
Sinon,
rien
n'aura servi.
Mais
le paradis,
jungle
parfaite,
se
fissure.
S'assombrit
plutôt.
La
lumière idéale
jaune
poussin sans nuage
se
ternit.
Elle-même
se sent
ternir.
Elle
se ride,
vieillit.
Vite,
elle ferme les yeux
et
fixe sa réussite :
la
mort des monstres.
La
mise à mort qu'elle
pensait
jamais ne pouvoir,
est
accomplie.
Elle
u trouve son bonheur.
Cela
suffit pour l'instant.
L'inconfort,
les
ombres au tableau
ne
peuvent pas
lui
voler
ça.
C'est
un fait,
désormais.
Elle
s'est débarrassée d'eux.
Et
si … ?
Non,
ce
qui arrive après
n'a
plus rien
à
voir.
C'est
compris ?
Compris !?
Personne
ne répond vraiment à cette question.
Elle
ne la pose qu'à
elle,
d'ailleurs.
Et
l'on n'est jamais mieux servi
que
par
soi-même.
Mais
elle sait
au
fond
que
le paradis
est
perdu
et
qu'elle a eu bien raison
d'en
jouir
alors.
Elle
sent confusément
et
très loin derrière les mots
qu'elle
n'y touchera plus
jamais.
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