Elle
garde en tête,
devant
les yeux,
toujours,
que
le
pire est passé,
que
la
honte est crevée.
Elle
se berce
de
cette tendre
vérité.
Elle
en sourit,
sans
exception.
Mais
les rides,
les
fissures,
s'infiltrent
et
haussent
le ton.
Elles
font entendre
toujours
plus
leur
voix.
Elle
sent
intimement
qu'elles
hurleront
s'il
le faut
pour
se faire
entendre
d'elle.
Alors,
un
jour,
éclate,
l'autre
vérité.
Elle
a cédé.
Elle
a poussé ses
savoirs
rassurants
de
devant ses grands yeux
curieux
angoissés.
Elle
a fait de la place
à
ces voix
crissantes.
Et
elle a vu
l'envers
du
nid douillet.
Elle
aurait
sinon
risqué
l'avenir
en psychose et pilules bleues
écœurantes.
Elle
s'approche
dangereusement
de
la folie
qui
frappe
et
s'accroche
à
tout jamais.
Elle
a vu
donc
sa
prison
contraire.
Elle
a vu
que
sa volonté
l'avait
piégée.
Elle
était renée,
seule,
enfin
les rênes en
main.
Mais
qui commandaient
davantage
des
rênes ou des mains ?
Prisonnière
de
sa
volonté.
Prisonnière
de
la
mise à mort
de
chaque jour,
encore
et encore,
inachevée,
des
monstres oui,
et
de tout l'être
de
désir,
d'émotions,
qui
osait,
naguère,
essayer
de vivre.
Devenue
dès lors
machine
de guerre
emballée
dans
le mécanisme
qu'elle
se croyait
absolument
propre.
Prisonnière
de son
arme
de
liberté.
La
mise à mort
devant
ses yeux,
pas
seulement
des
démons.
Aussi
de
tout une âme,
de
tout un être.
Un
suicide
en
bonne et due
forme
sous
des airs
de
révolution.
Et
alors,
les
vérités
s'annulent.
Et
surgit la
théorie
de
la
relativité.
Où
est le sens ?
Les
grands yeux
curieux
angoissés
s'emplissent
de
larmes.
Le
monde est mort.
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