Au milieu de tous,
Il est chez lui,
Au beau milieu
Le beau parmi ses semblables.
Il ne se pavane pas,
Bien plus il prend la mesure
De toutes choses.
Il est tempéré.
Il est
Le mec parfait.
Mais que l’on s’y penche un peu
Et,
L’on perçoit un petit air de
Trop.
Trop beau.
Trop net.
Trop intelligent.
Trop cultivé.
Trop respectueux.
Trop comme on doit.
Trop comme il faut.
Exactement comme on s’y attend.
Comme chacun s’y attend.
Tout le monde l’aime.
Trop normal.
Trop tout.
Mais ça,
Dans l’après-coup
Ou alors,
Quand on a le putain de flair.
On piffe qu’il cloche
À être si beau
Si bien
Sans jamais dépasser
Ni jamais ennuyer
quand même.
Ca n’existe pas ça !
Pile dans sa case !
On se met à l’observer,
Encore une fois
Si
Et seulement si
On a piffé
Avec la précision parfois
Utile
Des paranos,
On voit le hic.
Le gros hic.
Tout est faux.
Tout est masque.
Tout est grimé.
Tout est cirque.
Tout est foutaise.
Tout est parfaitement calculé.
Même les minuscules erreurs
Que personne ne relève,
Elles sont norme.
On se met à l’observer,
dans les yeux,
Il tient les pupilles,
Bien sûr,
Mais elles se mettent à
Vriller,
Silencieusement,
Sur elles-mêmes,
Mine de rien,
La couleur noircit
Et s’électrise.
Il sent qu’on le sonde.
Il sent qu’il est en train
D’être dé-
crypté,
Du moins,
Il sent
Qu’on sait
qu’il y a
cryptage,
Cela suffit à réveiller
La bête.
Vous aimez le risque ?
Alors poursuivez-le
Le long de la soirée
Et sondez !
Encore et encore.
Les grands fonds s’ouvrent à vous.
Prêt à plonger dans le noir ?
Dracula existe
Bien.
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