Le
passé et sa haine
sans
peine,
resurgissent,
et
rugissent.
Le
dégoût et la gerbe
s'arrêtent
juste
au
fond de la gorge.
Haut-le-cœur,
muscles
bandés,
sourcils
froncés,
l'immense
colère.
On
croyait paix venue.
On
croyait calme établi.
On
croyait rancune finie.
Mais
l'équilibre est ténu.
Rage
impitoyable,
envie
de meurtre
bien
préméditée,
plaisir
à y penser,
juste
y
penser.
Elle
est juste.
Elle
est vraie.
Elle
a raison d'être.
Elle
est indomptable.
Jusqu'à
la fin des temps.
Ne
plus la ravaler,
chasser
les idées folles.
Elles
sont des tripes.
Elles
sont du fond du trou.
Et
le pur je
est
là.
A
la taille parfaite de
son
corps,
tout
à sa place,
tout
aimable.
Il
ne trompe pas.
Il
peut sourire
ou
non.
Non !
Enfin.
Le
pur je
qui
sent son sol
solide
sous
ses
semelles
sûres
et certaines.
Enfin.
Et
Pur Je
souffle.
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