Patate
court après,
poursuit,
séduit
en
vain.
En
vain et
ne
s'arrête pourtant
pas.
Elle
continue de
poursuivre.
Court
court
court
après.
Mais
les autres
ne
se
retournent
pas.
Ils
se moquent
de
ce marathon.
Ils
oublient même
qu'elle
est là.
Patate
n'existe
presque
pas
pour
eux.
Mais
elle est
mue
par
une fore
qui
la
dépasse.
Et
puis,
un
jour,
en
un éclair,
elle
stoppe.
Elle n'en peut plus.
Elle
les laisse avancer
s'éloigner.
Elle
a réussi
à
s'arrêter
et
s'asseoir.
Et,
elle
respire
enfin.
Elle
prend place
en
son intérieur.
Patate
laisse
filer.
Et
magique,
les
autres
aussi
s'arrêtent
et
la regardent.
Elle
est un vrai
quelqu'un,
un
esprit sain dans un corps sain.
Les
autres engagent
le
ping-pong
de
l'échange.
Elle
n'a
cette
fois
enfin
rien
demandé
pourtant.
Patate
se dit
qu'elle
est sauvée.
Patate
se dit que l'humain
est
un être de défi.
Patate
se dit
qu'elle
va même peut-être
pouvoir
les
aimer.
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