Si interdite
Qu’impensée.
Une liberté
Rie,
Dissipée d’un
Revers de main,
Vue
Revue
Comme une vitrine
Tous les jours
Passée devant
Et
Restée
Inaperçue.
Une liberté
Plus
Invisible
Qu’un errant
Animal ou humain
Au métro parisien.
Une liberté
Rie,
Comme
Folle,
C’est beau de rêver ! Oh mais tu y croies vrai ?! Amenez la piquouse en blouse blanche !
Cette liberté
N’est pas pour toi.
Cette liberté
Tu ne sais pas.
De toute façon,
Tu ne sais pas.
Cette liberté,
Tu n’en es pas.
Il y a ceux qui
Et puis les autres.
Tu es des autres.
Rêve et écrase-toi,
Pire que les tours jumelles,
Sans les vionvions à l’aide.
Poussière à l’arrivée.
Cette liberté
N’est pas pour toi.
Mais Maman pourquoi je...
Pas pour toi c’est tout.
C’est tout ?
Cette liberté,
Elle ne le dit pas,
Ni elle ni eux,
Tu n’en es pas capable.
Tu n’en as pas la force.
Tu ne tiendras jamais.
Tu es bien trop fragile.
Tu es des faibles.
Oh sans jugement !
Mais dans la vie
Et chaque espèce,
Et chaque géné-
Ration,
Il y a les soldats au cuir dur,
Les moyens qui s’en sortent
Et les queues de peloton,
Trop faibles pour
Eux-mêmes.
Ces animaux-là
Meurent
Et le groupe
S’en défait.
On ne peut pas porter tout
Le monde.
Sauf peut-être bien
Messieurs et Dames les
Éléphants.
Cette liberté est
Pour la tête
Et le chef.
Tu ne pourras jamais.
Au fond,
Maman préfère
Que tu n’en sois pas digne.
Tu n’échapperas pas.
Gentil toutou.
Cette liberté
Ne la regarde pas.
Les injonctions
Sont mortes.
Cette liberté
Joue
Dans ma cour.
Je la regarde
Par ma fenêtre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire