Le nez crasé sur une baie vitrée
Aéroportuaire.
Les mains plaquées cinq doigts écartés mains en l’air encadrant
Le visage.
Les yeux fouillant
Ce qu’ils ne pourront voir.
Le nez levé vers le tableau
D’affichage.
Les oreilles tendues vers les
Cliquetis des lettres et chiffres qui s’enroulent et s’égrainent.
Les yeux cherchent
La voie.
Le nez au vent de l’océan
Moutonneux.
Les mains accrochées à la lourde
Rembarre.
Les yeux qui pleurent d’iode
Et de sel.
L’on part
Et l’on regarde
Partir.
Souvent,
Plus que jamais,
Le coeur aime en creux,
En trous,
En froids.
Il brûle,
Il creuse,
Il brandit
Le trésor
Quand le lit
S’assèche.
La crue
Lui fait accroire
Que...
Mais quand
Plus presque la moindre petite goutte,
Le palpitant
S’affole
Et
Aime plus fort
Pour se remplir
Re
Et re re.
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