jeudi 21 juin 2018

Les mots jamais perdus

L’esprit
Les doigts
Toujours
Bourrés
Ivres
De mots
Sont
Plats.
Pas vraiment
Vides,
Ils peuvent
Toujours
Parler
De ce
Qui ne
Parle pas.
Le grand pouvoir des
Mots,
Se retournant sur eux-mêmes,
A l’infini.
Mais là,
Quand même
La place
Comme dans un rêve
Se vide
D’un coup,
Bondée
Du genre
Jour de marché,
La voilà
Sans un rat
Sans un chat
Sans un pas,
Les pas perdus
Vraiment perdus
Quand même,
Moi pas
Mais la foule
Qui
Me dansait,
Autour ?
Comme dans ces rêves,
D’un coup
Tout nu
Au milieu de
Nulle part.
On se tourne
En tourniquet
A la recherche
Ou 1,2,3 soleil
Figé
Glacé
Givré.
En fait,
Tout ça
Fait peur
Du vide
Mais vite vite
L’esprit
Les doigts
Boudinés
De mots
En retrouvent le
Chemin.
Le rêve s’éveille
Et tous les autres
Sont bien
Là.
Bruyants.
Vivants.
Causants.

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